Témoignage de Sébastien

Témoignage de Sébastien

Sebastien weelodge ascenseur social

Sébastien est aujourd’hui président d’un groupe immobilier Weelodge.

Il a 38 ans, 2 enfant et est originaire de Cergy en banlieue parisienne.

Après des études assez chaotiques, il se lance dans la vente, gravi les échelons et deviens son propre patron en créant son groupe immobilier.

Découvrez son histoire

Quelques éléments supplémentaires sur son parcours :

  • Après un collège catastrophique, il va en BEP menuiserie et se fait renvoyer
  • il retourne alors en 3ème
  • Il fait un BEP vente
  • Il a commencé un BTS qu’il n’a pas fini et le regrette aujourd’hui

Quelques conseils

  • Observer
  • écouter
  • il y a toujours quelque chose à apprendre
  • Il faut bien préparer son plan / projet à 10-15 ans
  • croire en soi
  • être résilient
  • bien équilibrer le pro et le perso
  • faut “péter” tous les plafonds de verre

Retranscription intégrale

Bonjour Sébastien, peux tu te présenter? Qui est tu ? Que fais-tu dans la vie?

Salut à tous, Alors moi je suis Sébastien Doussaint Je suis le président fondateur d’un groupe immobilier qui s’appelle Weelodge immobilier, écoutes, j’ai 38 ans, j’ai 2 enfants et je suis de Cergy, voilà, voilà pour les grandes lignes.

Merci Sébastien, peux-tu tu nous parler un petit peu de tes études ? Comment ça s’est passé au collège, lycée, et puis après éventuellement les études supérieures ?

Ouais, alors non les études n’ont pas été supérieures mais ont plutôt était inférieureus pour moi, je vais te raconter ça très rapidement, j’ai eu un parcours scolaire assez classique, maternelle, primaire, plutôt bon élève, dans un petit village, tout se passait relativement bien.

Je suis arrivé au collège à Melun les Mureaux, dans un collège privé, donc j’ai eu cette chance là, mes parents ont fait l’effort c’était pas forcément la meilleure des choses au final, mais ils ont fait d’efforts de faire et la la scolarité a été catastrophique en fait j’avais une j’avais une difficulté d’apprentissage, non pas parce que je ne savais pas apprendre mais parce que l’enseignement scolaire qui m’était dictée ne me passionnait pas du tout en fait, voilà donc un peu catastrophique, j’ai fait sixième, cinquième, quatrième, troisième, j’ai pris très peu de plaisir malheureusement, et je suis parti en seconde sur un BEP qui était BEP menuisier, donc un petit peu chaotique ma scolarité, je me suis fait renvoyer de mon de mon BEP et je suis revenu en troisième, voilà, je pense que c’est la première fois que tu entendras sa ; sixième, cinquième, quatrième, troisième, seconde, retour en troisième et là j’ai une troisième vraiment une deuxième, troisième, complètement catastrophique, très bagarreur, très dissipés.

Voilà ça c’est pas forcément le bon exemple, si c’était à refaire je le ferais pas comme ça, mais j’étais pas très bon élève parce qu’encore une fois l’intelligence scolaire qui était enseignée par les professeurs ne me correspondait pas du tout , ça me passionnait pas, et puis ensuite je suis partis dans la vente qui est un peu me ma qualité primaire, voilà j’ai fait les marchés, je faisais les marchés depuis tout petit, avec ma famille tous les dimanches, donc j’étais habitué au contact client donc c’est parti naturellement sur la vente, j’ai travaillé dans un supermarché Casino où j’étais le, comment dire un petit peu l’homme a tout faire, en rayon poissons, au rayon fromage, balayer tout  le supermarché, je dépoter des kilos et des kilos et des kilos de ce qu’on appelle des rolls, c’est des c’est des portants ou les camions arrivent decharge sur des rolls, des palettes, voilà je faisais un petit peu de tout et puis un jour, je suis rentré dans mon métier qui est mon métier actuel, voilà comment je peux te résumer ça rapidement.

Tu nous a parlé de là où tu te mets, Est ce que tu peux me dire ce que faisaient ou ce que font tes parents ?

Oui écoute, alors mon père était boucher, charcutier, voilà donc à Melun, et ma mère a fait plusieurs travail, le premier travail c’était, pendant quelques années, quand j’étais enfant entre mes 0 et mes 5 ans c’était de pouvoir assister mon père sur les marchés, sur les tournées en laboratoire, et puis ensuite donc elle a changé de vie, elle a divorcé, elle a été femme d’entrepreneur ou la elle tenu aussi une société de bâtiment donc secrétaire, la secrétaire de cette société, et puis ensuite elle travaillait dans une cantine après, voilà, travailler dans une cantine, elle a travaillé avec des personnes âgées en en auxiliaire de vie, moi a ce jour j’ai plus de contact avec mon père mais ma mère aujourd’hui avec, pour ma plus grande fierté c’est mon, c’est mon assistante de direction, la boucle est bouclée comme ça.

Génial, est ce que justement tu peux nous parler un petit peu de ta carrière aujourd’hui ? Tu es entrepreneur, est ce que tu veux dire brièvement quelques minutes comment ça s’est fait ?

Alors moi je suis rentrée dans l’immobilier à 18 ans grâce à mon grand-père qui avait un contact dans l’immobilier, à un moment je me suis dit écoute je veux rentrer dans l’immobilier, et il me dit, il était dans le bâtiment, il dit j’ai un contact qui me doit un service, va le voir de ma part, je suis allé le voir comme là, c’était genre François Bauri, Il avait une agence immobilière à Pontoise, je suis arrivé, j’ai mis mon premier costume, ma première cravate, j’ai même pas de veste.

C’est la première chose qui m’a dit quand je me suis assis à son bureau il m’a dit, c’est très jeune homme d’avoir une belle cravate et une belle chemise mais par contre il vous manque une veste, et donc ça tu vois c’était il y a vingt ans et je m’en souviens encore et je suis rentrer dans l’immobilier comme ça, donc j’ai fait un, j’ai oublié de le dire J’ai fait un BTS professions immobilières, mais malheureusement j’allais jamais en cours je préférais sur le terrain, donc je passais mes journées de cours sur le terrain, je suis un mauvais exemple la-dessus pour ceux qui vont qui vont nous écouter et puis donc j’ai fait mon BTS que malheureusement je n’ai pas eu que je regretterai plusieurs années après pour une question de carte professionnelle, j’ai vraiment regretté ça.

Je suis rentré dans une agence, ensuite j’ai fait une deuxième agence, une troisième agence, et puis je suis tombé dans un groupe immobilier qui était sur Conflans Sainte Honorine, j’y suis rentré à 22 ans et j’en suis sorti a 32 ans en ayant gravi tous les postes, donc moi j’ai observé observer, observer, écouter et ça c’est vraiment le meilleur conseil que je peux donner aux jeunes, c’est véritablement d’écouter, d’écouter ce qu’on ce qu’on vous dit, ne jamais le prendre comme une remarque comme un reproche, écoutez soyez des éponges, prenait toutes les infos, moi j’ai pris toutes les infos, pendant des années, j’ai observé énormément les autres, et je me suis forgé ma méthode, donc j’ai réussi grâce à ça, à gravir tous les échelons, et pourtant j’avais aucune prédisposition plus que les autres, sauf que moi quand on venait vme dire quelque chose, je me disais toujours, il y a quelque chose à prendre, et j’ai appris comme ça pendant des années, je suis passé responsable d’un groupe, j’ai fini responsable du groupe immobilier du fondateur, et je suis parti en 2011/2012, sur un désaccord, h’ai pris mes affaires je suis parti et là j’ai poser toutes mes économies sur la table et j’ai créé ma marque Willove immobiliers en 2012, voilà, de façon un peu des grossistes si tu veux.

C’est génial, est ce qu’il y a des personnes dans ton entourage qui t’ont aider dans cette réussite, justement a prendre l’ascenseur sociale, peut-être des profs, je crois pas trop dans ton cas mais les parents, les amis ?

Alors, le soutien en effectif c’est ma mère, voilà qui a toujours cru en moi dans tout ce que je faisais, j’ai eu quelques exemples autour de moi, mais j’en ai pas eu un en particulier, comme je te disais j’ai toujours ouvert en grand les yeux et les oreilles pour capter tout ce qui se passait autour de moi, donc dès que je voyais une réussite, chez quelqu’un, sur un point qui pouvait sembler diamétralement opposé, je le prenais, j’analysr, regarder comment il était arrivé à son degré de réussite et je le transposer à mon métier, donc j’ai pas eu vraiment d’ exemple, j’en ai eu plusieurs.

J’en ai eu plusieurs, j’ai eu aussi mon cousin miguel qui m’a donné beaucoup parce que lui était déjà entrepreneur, et en fait chez moi tout le monde est dans le bâtiment, ils sont tous dans la couverture, ils sont tous couvreurs, mon frère est dans la démolition par exemple, dans le désamiantage, je suis un des seuls à être parti dans le commercial, donc autour de moi il y a des chefs d’entreprise quand même, mais je sais pas été plus inspiré si tu veux par l’un que par l’autre, j’ai pris un petit peu tout le monde, voilà.

Et j’ai vu surtout avec mon ancien patron, j’ai vu surtout ce qu’il fallait pas faire, j’avais un patron qui avait beaucoup de qualités, mais qui avait énormément de défauts qui a comme on dit, qui a bouffé la baraque littéralement, et j’ai vu surtout en fait ce qu’il ne fallait pas faire avec cet homme-là, et ça aussi je l’ai pris, donc je me suis servi du bon comme du mauvais.

Merci Sébastien, quelles ont été les défis auxquels tu as dufaire face du fait de ton milieu social d’origine, et comment les as-tu surmonter ?

Alors comme je t’ai dit je suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, en fait tu l’a bien compris, moi gamin il me fallait une paire de basket, j’allais faire les marchés parce que, c’était que c’était comme ça que ça marcher chez moi.

Je me suis payé mon permis, je me suis payé ma voiture, je me suis tout, je me suis fait seul.

Voilà ça aujourd’hui c’est ma plus grande fierté mais du fait de mon manque d’implication scolaire, parce que c’est sais pas que je ne voulais pas mais c’est que ça rentrait pas, c’était pas c’était pas fait pour moi, moi j’avais besoin d’être dans l’action du fait ça et d’un milieu où un certain moment je suis rentrée dans les affaires, on va dire que je viens d’un milieu, je suis pas je suis pas, je suis pas, je sors pas de favelas faut remettre un petit peu les choses en place, çn est quand même bien lotis en France, on a accès à beaucoup de choses donc j’étais pas complètement idiot, mais j’avais parfois un degré d’infériorité dans certaines situations et ça  a pu me tenir parce que j’ai en face de moi des notaires des avocats, très jeune à 18-20 ans, j’avais affaire à des hommes qui avait du bagage, du poids, des noms, des deux lits, machins des.. tu vois ce que je veux dire et gamin je me trouvais souvent impressionné mes 18 et mes 20 ans on va dire.

L’ avantage c’est que je suis rentré tôt dedans donc je me suis vite poser les mauvaises questions et j’y ai vite répondu tout seul où là j’ai compris une chose si tu veux c’est que ce qui pouvait me ralentir, il fallait tout simplement que je sois authentique, et ça marche mieux que se donner des faux airs de J’ai un grand j’ai un grand langage, j’ai un grand vocabulaire, je connais tout à tout Non En fait j’ai décidé d’être authentique quitte a ce que ça déplaise, mais au moins j’étais en accord avec moi-même et là j’avais plus de degrés d’infériorité, donc ça c’est qu’elle mon frein un peu, c’était mon frein, pendant un moment où je me suis dit, ouais mais j’ai des mecs qui sortent de HEC, j’ai des mecs qui sortent de l’EMAH, des mecs qui sortent, tu vois, et ça je me disais, mais en fait ils ne prennent pas au sérieux, parce que moi je ne sait pas forcément bien parler ou et ça je su y répondre par l’authenticité, c’est ce qui fonctionne le mieux.

Merci Sébastien, est ce que tu peux nous parler brièvement de ton groupe aujourd’hui de Weelodge ?

Oui alors écoute moi je suis le fondateur de la marque, j’ai créé cette marque en 2012, une première agence Errani sur Oise, c’est à côté de Conflans à côté de Saint Germain.

Donc je l’ai monter seul en fait, j’ai trouver un local, donc qui faisais partie de mon ancien groupe, je suis parti, j’ai trouvé un local, qui fait 100 mètres carrés, j’avais toutes mes économies, j’ai fait des petits achats, reventes, ça c’est l’avantage de l’immobilier, j’ai fais mes petits coups d’achat revente et j’avais obtenu pendant des années et des années 70 mille euros, c’est une somme énorme, mais je l’ai eu à la sueur de mon front et je l’ai posé sur la table en me disant, les joueurs de poker comprendront en disant « tapis c’est soit ça passe soit ça casse » et j’ai monté ma première agence comme ça, je travailler jour et nuit dedans pour faire toute la déco, j’ai vraiment fait le carrelage, le parquet, l’électricité, j’ai tout fait.

En 3 mois j’ai rénové de A à Z mon agence, jusqu’à l’épuisement, physique et mentale, où la vraiment je suis je suis tomber à plat.

Un jour je m’en souviens j’étais en train de monter ma cuisine, la cuisine de l’agence, j’arrivais plus à monter une vice et suis tombé, je me suis ecroulé, je me suis endormi et je me suis réveillée 4 heures après, et là je me suis dit Voilà t’as été t’as été au bout.

J’ai réussi à me reprendre un peu, j’ai monté cette agence, elle est montée en puissance, j’avais une bonne équipe commerciale, la chance que j’ai eu c’est que je me mouiller le maillot, donc les gens voulaient venir bosser avec moi, parce que j’étais pas le patron qui rester le cul vissé derrière son bureau, je mouillais le maillot avec mes équipes, donc j’ai vite fait une équipe commerciale, j’au réussi et j’ai vite pris le pari en fait où dans un schéma classique on va te dire, surtout tu fais attention, tu montes ton commerce,, tu capitalise, tu fais attention, tu mets pas toutes les ouefs dans le même panier et tout ça, moi je me suis dit, c’est maintenant ou jamais, j’ai monté ma deuxième agence, j’ai pris des risques, et puis ensuite j’ai monté ma troisième, j’ai monté ma quatrième, j’ai monté ma cinquième, on m’a dit tu vas te casser la figure, tu vas ci tu vas ça, j’avais un plan économique en tête que j’avais réfléchi et je suis parti là-dedans.

Aujourd’hui on est dix agences on est sur un développement franchise nationale, je lance la marque en franchise nationale avec mon associé, et donc là on part sur une dimension qui est beaucoup beaucoup beaucoup plus grande que celle que j’avais espéré, mais en fait j’ai compris qu’il fallait absolument pas se mettre de barrières.

Je veux dire quelque chose qui est un parallèle et là c’est ça que je veux que les jeunes qui nous écoute puisse bien comprendre ça.

Tu me permet de faire un parallèle ?

Vas y je t’en prie.

Il y a huit ans de ça j’étais pas sportif, j’ai fait quelques arts martiaux étant gamin, la boxe et compagnie, j’étais pas sportif, je fumé, je passais mon temps à manger des grecs.

Et un jour je me suis dit il faut prendre ta vie en main, donc là j’ai arrêté de fumer, je me suis mis au sport et j’ai commencé à courir, et si à ce moment là je m’étais dit c’est impossible, j’aurais jamais fait tout ce que je vais vous raconter tout ce qui suit.

J’ai fait un marathon des sables, j’ai fait des marathons, j’ai fait des iron man je sais pas si tu connais peut-être que les gens qui nous écouterons connaissent ce que c’est, mais à partir du moment où je me suis dit il y a plus de limites, à partir de ce moment là où je me suis tout autorisé, à partir de ce moment-là la magie elle a vraiment opérer.

Et ça c’est valable, c’est la fin de cette parenthèse, c’est valable aussi dans le milieu professionnel, plus le temps avançait et moins je m’interdisait des choses, et en fait tout naturellement les choses, en fait c’est ce qu’on appelle la loi de l’attraction, tout naturellement les choses viennent à toi, à partir du moment où tu ne te le refuse pas déjà, et à partir du moment où tu fais le bien autour de toi tout finit toujours par te revenir.

Et donc là on est sur un développement franchise nationale, on a des franchisés qui veulent nous rejoindre on est appeléss toutes les semaines, avec mon associé David Desress et on est sur un gros un gros développement qui nous prend un temps incroyable mais c’est du gros plaisir, voilà.

Merci beaucoup, tout à l’heure tu as parlé d’un BTS que tu n’as pas eu et que tu as regretté. Est-ce que tu peux nous nous parler un peu de cela ?

Oui c’était un BTS Professions immobilières, un B T S Professions immobilières où je suis rentré après mon BEP, j’ai eu mon BEP ventes en taxi en marchant.

Je l’ai eu, très bonne moyenne parce que c’était pas très compliqué au final et je suis parti en BTS, et là je me suis retrouvé excusez-moi, l’expression mais le cul posé sur une chaise, et moi je tiens pas en place et j’ai pas réussi encore moins à 18 Ans, j’ai pas réussi.

Il aurait fallu parce que je le regrette, parce que quand j’ai voulu monter mon agence un peu plus jeune, alors peut-être que ça aurait été une erreur de la montée trop jeune

Parce que j’avais peut-être pas les bagages nécessaire, et alors on m’a dit non vous avez aucun diplôme dans l’immobilier il faut attendre 10 ans.

Voilà donc et puis pour d’autres raisons aussi j’ai regretté ce choix, c’était qu’un an au final et j’aurais dû prendre sur moi. Voilà mais j’étais un peu ,j’avais soif en fait d’aller, d’aller faire l’’immobilier, d’aller travailler, d’aller faire mes affaires, et c’était pas le cul posé sur une chaise que ça me faisait kiffé, c’était pas là que ça se passé et pour moi c’était sur terre.

Voilà, mais aujourd’hui, voilà c’est mon histoire elle est comme ça, je vais pas la refaire, mais si je devais donner le conseil au Sébastien de il y a 20 ans je dirais prend sur toi pendant un an et puis tu verras ça te servira dans le futur.

Merci Sébastien, nous allons bientôt passer à la conclusion. Quel conseil donnerais tu aujourd’hui a un jeune qui a envie de réussir ?

Écoute, quels conseils…je vais tourner le truc dans l’autre sens, je vais répondre à tes deux questions.

Mais qu’est-ce que j’aurais aimé qu’on vienne me dire à moi à 18ans.

À 18 ans t’as pas d’accès, très peu d’accès aux vraies informations c’est-à-dire, au vrai et c’est pour ça que c’est très bien, c’est pour ça que j’ai accepté cette interview, même si on a eu du mal à savoir tous les deux, c’est pour ça que j’ai accepté parce que j’aurais été content de trouver ça, j’aurais aimé qu’on me donne un conseil d’oser, d’avoir un plan, de bien préparer son plan parce qu’on peut pas monter une entreprise, on peut pas chercher à sortir de l’ascenseur social par la précipitation, il faut être structuré, il faut savoir où on va, sinon ça bouffe l’énergie et puis on se dit je comprends pas, j’y arrive pas, de toute façon ça marche que pour les autres, mais non il vaut mieux parfois se poser un petit trimestre, élaborer un plan, avoir un vrai projet en tête, et je fais des conférences et j’indique aussi aux gens d’avoir un vrai plan de vie, c’est-à-dire un vrai plan de vie ça va vraiment te tirer sur 10-15 ans où je suis aujourd’hui, où je je veux être dans 5 ans ou dans 10 ans avec qui je veux être là, et quelles sont les étapes que je vais devoir passer pour pouvoir arriver à ce point de mire, en fait , à cet objectif.

L’être humain il avance pas sans raison, et quand je fais des cours sur un Iron Man ou sur un marathon, si tu veux aller au bout, quand tu te présentes sur la ligne de départ, si tu décides pas d’office que tu passeras la ligne quoi qui se passe, même si c’est pour la passer sur les genoux ou en rampant tu y arriveras pas, où tu y arriveras avec moins de plaisir, par contre si tu décides que ça marchera, ça marchera, voilà c’est la force du subconscient

Par contre ça se prépare en avant et quand c’est une course ça se prépare pendant 4 mois.

Donc le conseil que je donnerais c’est vraiment de croire en vous mais de vous préparer, de ne pas aller, comme ça du jour au lendemain en disant, voilà je veux sortir de l’ascenseur social, je vais y arriver, je vais monter mon affaire, parce qu’on en voit plein, et ce jeune entrepreneur tu sais quand on a entendu parler, moi j’ai regardé ça avec beaucoup d’intérêt parce que c’est du marketing et j’adore ça, il faut que je sais pas, pour moi ça plus, c’est pas du concret, il faut s’appuyer sur des bases solides, c’est comme quand on veut monter une maison on construit sa maison sur des fondations, et les fondations c’est le point de plus solide, les fondations que je conseille aux jeunes de mettre en place, c’est vraiment un bon projet, voilà d’avoir un bon projet, et après c’est du développement personnel c’est croire en soi. Imaginez ne surtout pas imaginer que c’est pas à la portée de toi parce que tu viens de Grigny ou de toi parce que tu viens de Sarcelles, ou de toi parce que t’as pas de diplôme, ça va te demander de l’énergie, mais par contre, moi quand je roule en Porsche, quand on me voit dans ma Porsche, t’en a pas un qui doit se dire, putain lui lui il a pris des risques, lui s’est retrouvé tout seul, lui il a pris ses décisions, lui il a patienté au moment où tous mes potes aller en boite, aller, je l’ai fait aussi un petit peu si tu veux mais moi j’avais un plan en tête et j’avais une certaine hygiène où je me disais, voilà où je veux être, et aujourd’hui quand on dit, t’as vu lui sa réussite, elle est superbe, là pour moi c’est pas terminé ce que je leur réponds, et je pense à un ami Maxence qui me parle des fois d’une personne qui me dit T’as vu sa réussite à lui, il est vachement haut placés quand même, je dis mais attend laisse-moi le temps et dans 5 ans je suis au même niveau.

Et ça c’est le dernier conseil que je donnerais, c’est d’avoir de l’appétit, mais de préserver un maximum son équilibre familial, personnel, parce que un bon équilibre c’est une chaise ça se repose sur plusieurs pieds, si on met tout dans le travail au bout d’un moment, ça pète, si on est tous dans le loisir, enfin tu vois il faut être bien équilibré pour durer, voilà ce que je  conseil, petés un maximum tous ces plafonds de verre en fait qui vous qui vous limite et ça vous en aurez toujours, sortez de votre besoin de confort parce que c’est là que la magie elle opere, et vous aurez toujours à un moment, quelqu’un qui vous dira non mais tu arriveras pas, non mais t’auras pas ton financement, et ça si vous prenez ça à chaque fois comme des barrières, vous allez passer à côté de plein de choses, tandis que si vous dit OK on me dit ça je vais aller chercher d’autres informations, je vais continuer, je vais continuer ce qu’on appelle de la résilience, la résilience c’est oublier parfois un peu ses propres ses propres intérêts pour son projet, il faut être très résilients si vous êtes capable de à chaque fois de passer au-dessus d’un obstacle, et bah c’est que comme ça qu’on arrive à la ligne d’arrivée.

Voilà et chacun doit choisir sa ligne d’arrivée.

Merci beaucoup Sébastien pour ce témoignage très inspirant et c’est super bon conseils, je retiendrai la résilience qui est un conseil qu’on n’a pas encore eu je crois dans ce podcast.

Avec plaisir.

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