Témoignage de Cecile

Témoignage de Cecile

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Résumé de l’épisode 20 du Podcast l’ascenseur social – Cécile

Cécile a 27 ans et est journaliste à la TV.
Elle a grandi dans une cité de banlieue parisienne.
Elle était bonne élève et a choisi de s’orienter vers un bac ES.
Elle devient la 1ère de sa famille à avoir la baccalauréat.
Après, elle fait une licence information communication à l’université Paris 8.
En 3ème année, elle décide de passer les concours aux écoles de journalisme.
Elle se fait aider pour cela par l’association « La Chance », association qui aide les boursiers dans leur préparation aux concours de journalismes.
Elle est reçue à l’IPJ (https://www.ipj.eu/) et fera ses 2 années de Master en alternance.
Dans cet interview, elle nous parle du soutien de l’association la chance, de culture générale et de capital culturel, du début dans le métier de journalisme, de mixité sociale, de l’importance du soutien des parents…

L’interview

Transcription complète de l’interview de Cécile

Présentation de Cécile

Bonjour Cécile. Peux-tu te présenter ? Qui es-tu ? Que fais-tu dans la vie ?

Bonjour, je m’appelle Cécile, j’ai vingt-sept ans et je suis journaliste à France 3 Régions.

Je pose des questions à des interlocuteurs, fais des directs, des duplex. Il m’arrive parfois de filmer, c’est un métier assez varié.

Est-ce que tu peux nous dire d’où tu es originaire et où tu vis aujourd’hui ?

J’ai grandi dans une cité de banlieue parisienne. J’y ai passé toute mon enfance mais je n’ai pas fait toute ma scolarité dans ce quartier parce qu’il était assez difficile.

Il y avait, par exemple, des conflits avec d’autres quartiers, des règlements de compte à l’arme à feu ou l’arme blanche, des trafics de drogue, etc. Il y avait aussi des poubelles et des voitures qui brûlaient. Ça faisait partie de notre quotidien. Ça arrivait tellement souvent qu’on n’y faisait même plus attention…


Maintenant, je vis dans un tout autre endroit… Ça a bien changé. Je vis dans une maison, très loin de la banlieue parisienne que j’ai voulu quitter, dans une ville moyenne et calme du Nord-est de la France. Bref, une toute autre ambiance.

Les études

Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de tes études ? Comment ça s’est passé au collège, lycée ? Et ensuite dans les études supérieures ?

J’ai effectué le début de ma scolarité dans le quartier où j’ai grandi. Ça se passait très mal dans l’école où j’étais.

Par exemple :

  • Il y avait des incidents entre parents et professeurs.
  • On retrouvait des voitures brûlées dans la cour de récré.
  • Des grands du collège ou lycée nous lançaient des pétards quand on était dehors.
  • Il y avait des règlements de compte entre élèves alors qu’on n’avait même pas dix ans ! On avait entre six et dix ans ! Dans mes souvenirs, il y avait régulièrement des enfants qui se faisaient pousser dans les escaliers ou taper dans la cour.
  • Etc.

Le climat était assez conflictuel.

À partir du CE2, mes parents ont donc décidé de me mettre dans le privé. Cela représentait, pour eux, un sacrifice financier. Ça coûtait pas mal d’argent chaque année… Mais c’était, je pense, le bon choix.

Jusqu’au lycée, j’ai fait ma scolarité en établissements privés. Ça s’est très bien passé.

J’ai été dans les premiers de la classe. Mes parents ont fait extrêmement attention à mon éducation. C’est un point qui était très important pour eux.

Au lycée, j’ai choisi de faire un bac économique et social, un bac ES.
J’avais déjà dans l’idée d’être journaliste. Je me suis dit que c’était le meilleur bac pour arriver à ce métier vu que l’on parle d’économie, d’histoire, etc.

Juste après mon bac, je suis partie à la fac.
J’ai fait une Licence Information-Communication à l’Université Paris VIII. J’avais 3 h de transport par jour, bus, trains et métros. Je vivais chez mes parents. Il était inenvisageable de louer un appartement.

Arrivée à ma troisième année de licence, j’ai décidé de passer les concours des écoles de journalisme. J’ai pu les réussir grâce à la Chance aux concours.

Ils étaient très durs. Ça a été une année très difficile pour moi. Après, j’ai fait deux années de Master en apprentissage à l’Institut Pratique du Journalisme, l’IPJ.


C’est génial. Et justement, tu nous as parlé de l’association La Chance. Est-ce que tu peux nous en dire un petit peu plus ?

Quand j’ai décidé de tenter les écoles de journalisme, je savais que les concours étaient très durs. La Chance m’a fait réaliser à quel point ça allait être difficile. Heureusement que j’ai pu les préparer avec eux. Je pense que je ne les aurais pas forcément eus dès la première fois.

Je me suis renseignée sur Internet. J’ai vu que c’était accessible aux étudiants boursiers. Moi, j’étais boursière échelon zéro, je correspondais au profil. J’ai fait partie des “coups de pouce”, les étudiants qui préparaient à distance.


On se rendait à la Chance à Paris juste pour passer les oraux et les examens blancs.

J’ai réalisé à quels types d’épreuves, j’allais être confrontée. Je pensais avoir une bonne culture générale, mais pas du tout… Je l’ai donc énormément travaillée.

J’ai pu former un groupe de révision avec d’autres étudiants qui allaient également passer les concours. Ça a été hyper important. La Chance m’a pu apporter du soutien.

C’est vraiment bien que l’association se développe aujourd’hui, que ça prenne beaucoup plus d’ampleur. Il ne faut pas hésiter.


Et l’association la Chance, est-elle est gratuite pour les étudiants ?


Oui, c’est exactement ça. C’est gratuit et accessible si on est boursier.

J’ai juste rempli un formulaire. J’ai passé un entretien avec les responsables de la Chance et j’ai été prise dans cette prépa.


C’est vraiment ouvert à tous les étudiants boursiers si on est motivé, si on a vraiment envie de préparer les concours et de faire ce métier. C’est une aide précieuse.


Je vais me permettre de dériver un peu. Tu as parlé de culture générale, c’est une chose souvent demandée aux concours. Quels conseils donnerais-tu à un jeune lycéen ou étudiant pour améliorer sa culture générale ?

Ça peut paraître rabat-joie, mais c’est vraiment d’écouter en cours. On ne se rend pas compte à quel point, c’est de la culture générale. Tout ce qui est rabâché au collège, au lycée, c’est une très bonne base.

On se dit : “On apprend par cœur et ça passe. Il suffit d’avoir une bonne note aux contrôles.” Mais ça ne peut nous aider à préparer des concours.


Quand on n’a pas une base, c’est très difficile de réussir le questionnaire de culture générale. Il est ardu, il est pointu. J’ai dû lire beaucoup, faire des tests sur Internet. Il y a énormément de sites et de livres qui proposent des tests de culture générale.

Je me suis rendue compte que j’avais un “gap” culturel. Ça me rappelle un peu ce qu’a développé Bourdieu avec le capital culturel. On ne naît pas tous égaux en capital. Ça dépend du milieu dans lequel on grandit. Je pense que je suis en plein dedans.

Je pensais avoir une bonne culture générale parce que j’avais toujours été bonne élève. En fait, pas du tout. J’avais une base correcte, mais il y avait plein de domaines que je ne maîtrisais pas. Des domaines qui peuvent paraître élitistes, mais qu’on peut rencontrer lors du concours. 


J’ai donc travaillé pour augmenter cette culture, découvrir des domaines que je ne connaissais pas. Typiquement : les arts, la musique classique, des pans de la littérature, etc.


Hyper intéressant. D’ici la fin de l’interview, si tu as un ou deux bouquins à nousconseiller, on les prendra. Est-ce que tu peux nous parler de ton début de carrière ? Le métier de journaliste semble connu, mais on n’en appréhende pas forcément les arcanes.

Comme tu le dis, c’est un métier qu’on ne connaît pas vraiment et qui est très attirant sur le papier.

C’est un métier fabuleux, mais l’envers du décor est plus complexe. Beaucoup de jeunes veulent devenir journalistes, il y a donc peu de débouchés. Le début de carrière n’est pas forcément évident.

On commence souvent pigiste. La pige, c’est quand on est rémunéré à l’article, à la vidéo ou au reportage par un média. On n’est pas CDI.


On commence presque tous en étant pigistes ou CDD. C’est un peu le passage obligé. Très peu de personnes débutent directement en CDI.

Quand j’ai été acceptée en école de journalisme, j’ai décidé de faire mon master en alternance. C’est un réel avantage. Avant la fin des études, on a déjà un pied dans le métier. En apprentissage, on découvre, on pratique beaucoup et on a un salaire. Ce n’est pas quelque chose à négliger. On a une rémunération à la clé pour ce boulot fait pendant deux ans.

J’ai pu avoir des CDD très réguliers à France Télévisions vu que j’y ai effectué mon apprentissage. Ils m’ont gardée par la suite.

J’ai fait un an et demi de CDD à France Télévisions, ce qui est très peu avant d’être embauchée en CDI à France 3.

En général, on peut faire plusieurs années de CDD après avoir fini l’école. Le CDI n’arrive pas forcément tout de suite. Ça dépend vraiment des choix de parcours. Certains sont très heureux d’être pigiste, par exemple.

Mais les débuts ne sont pas forcément faciles pour tout le monde. J’ai des amis pour qui ça a été assez facile, d’autres pour qui c’est encore complexe aujourd’hui, alors qu’on a quitté l’école il y a quelques années.

Est-ce que tu peux nous dire ce que faisaient ou font tes parents ?

Mon père est ouvrier qualifié. Il est chef cuisinier dans un petit restaurant en banlieue parisienne. En ce moment, c’est difficile à cause de la crise sanitaire. Il est au chômage partiel.

Ma mère est secrétaire dans une concession automobile. Elle s’occupe de documents pour les livraisons de voitures et des nouveaux contrats de souscription de vente ou location.


En raison de la crise, elle est également au chômage partiel. Ce n’est pas une période simple, mais j’ai deux parents en CDI, un ouvrier et une employée.


Merci beaucoup. Justement, au niveau financier, ça n’a pas dû forcément être simple de financer tes études. Comment as-tu fait ?


J’ai travaillé. J’ai travaillé beaucoup. 

Même si mes parents n’avaient pas des revenus mirobolants, ils ont toujours été derrière moi et se sont toujours investis très fortement dans mon éducation. Si j’avais besoin d’eux, ils étaient là. Mais j’ai quand même fait le choix de travailler juste après le lycée.


J’ai discuté avec eux quand j’étais en terminal. Je leur ai montré ce que coûtaient les écoles de journalisme. Ils m’ont clairement dit qu’ils n’auraient pas les moyens de payer les écoles que je voulais faire.

Si d’un jour à l’autre, je n’étais plus boursière ou limite, j’ai décidé de travailler pour que toute cette charge ne repose pas sur mes parents. Ils avaient déjà payé une bonne partie de ma scolarité.


À dix-huit ans, j’ai été vendeuse. J’avais un petit CDI dans un magasin de vêtements. Ça me prenait une dizaine d’heures par semaine. Je n’ai pas voulu faire plus parce que j’avais quand même les cours à la fac.

J’ai eu de la chance. Certes, j’avais des heures de transport mais j’habitais chez mes parents. Je n’avais pas de loyer à payer, ni de nourriture. Tout l’argent que j’avais, grâce à mon travail de vendeuse, je le mettais de côté en prévision de l’école de journalisme à payer.


Arrivée en master, j’ai fait le choix de l’apprentissage, car quand on est apprentie, on ne paye pas l’école. J’ai découvert ce type de formation l’année des concours. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant. C’est mon employeur, c’est France Télévision qui a payé mon école de journalisme. Tout l’argent que j’ai mis de côté les années précédentes, j’ai pu le garder. Ça a été un des bons choix que j’ai fait.


Effectivement, tu fais bien de le préciser. En effet, en apprentissage, c’est l’employeur qui paye l’école et plus précisément, les organismes paritaires collecteurs. J’imagine que ça a été un peu plus compliqué de trouver une alternance parce que tu as dû postuler un peu partout.


Dans une école de journalisme et c’est le cas dans beaucoup d’écoles, il existe des partenariats avec des entreprises. C’est récurrent.


C’est l’école qui m’a dit : “Tiens, tel jour, tu peux passer un entretien à France Télévisions.” C’est comme ça que j’ai pu entrer en alternance.


Génial. Qu’est-ce qui t’a permis de prendre l’ascenseur social selon toi ?


C’est une question assez difficile. Je les évoque beaucoup, mais je pense que mes parents ont joué un rôle important. Mes parents, qui n’ont pas fait de grandes études, m’ont toujours poussée.

Je suis la première de ma famille à obtenir le bac. Je suis la première de ma famille à faire des études supérieures. D’ailleurs, j’ai senti, par la suite, un décalage avec eux. Ma mère m’a déjà rétorqué : “Oui, toi, tu as fait des études.”

Mais au lycée, je me suis dit : “Ok, je suis bonne élève. Je peux choisir un métier et le faire. Pourquoi je n’y arriverais pas ? J’ai les capacités, je vais essayer.”

Des profs au lycée m’encourageaient aussi. J’étais en école privée, je côtoyais des gens qui avaient beaucoup plus de moyens que moi. Ça m’a poussée à me mettre un peu au même niveau. Ces personnes avaient des parents directeurs, avaient déjà des voitures à dix-huit ans. Pour moi, c’était inimaginable.

Je suis allée vers un métier qui me plaisait avant tout et je n’ai pas lâché.

Bravo ! Quels sont les défis auxquels tu as dû faire face par rapport à ton milieu social d’origine ? Comment les as-tu surmontés ?

Ça n’a pas vraiment été un défi financier, ce qui est souvent le cas. Même si on n’était pas très riche, j’ai travaillé et mes parents étaient là en soutien. Ça n’a pas été une barrière.

En revanche, ce qui a été un frein, c’est vraiment le capital culturel. Je l’ai senti durant les études. Le capital culturel qu’évoque Bourdieu. Le capital social aussi, qu’évoquait également le sociologue. Je n’avais aucun des deux.


J’avais une culture de base, mais je n’avais pas un grand capital culturel et je n’avais aucun réseau. Je ne pouvais pas évoluer grâce à mes connaissances.

Je l’ai senti à la fac, je l’ai senti en école de journalisme. J’avais un vrai décalage social et culturel avec d’autres élèves, d’autres étudiants.

L’écart culturel peut se réduire en lisant, en écoutant, en s’ouvrant à d’autres styles. Le capital social, c’est plus compliqué. Si l’école n’avait pas eu de réseau, je ne serais pas arrivée à France Télé. C’est quelque chose qui se travaille durant les études, en début de carrière.


Et justement, tu parles de ces freins. Est-ce que tu as des techniques, des conseils à donner aux gens qui nous écoutent ?


Se créer un réseau, ce n’est pas simple, mais c’est possible et ça passe par des rencontres.

Ce qui peut aider, ce sont les associations étudiantes, les associations tout court, participer à des actions, des événements divers et variés, s’ouvrir à l’autre, ce qui n’est pas forcément évident.

J’étais quelqu’un de très réservée. J’ai raté des occasions de créer des réseaux plus d’une fois.

L’école aussi. Quand on arrive dans une école, dans une université, peu importe le type, il y a les professeurs, le réseau de l’école, le réseau des anciens, etc.

La Chance, par exemple, a été un bon réseau, un début de réseau. Tu m’as appelée parce que tu as demandé à la Chance. J’ai répondu à ton appel à témoins. C’est comme ça qu’on rencontre des personnes, qu’on peut partager. C’est partout.


Merci beaucoup, on va arriver à la dernière question. Quels conseils donnerais-tu aujourd’hui à un jeune qui a envie de réussir ? Sachant que la notion de réussite, c’est celle que toi, tu mets derrière. Ce n’est pas forcément financier.


Tu fais bien de le préciser. La notion de la réussite, pour moi, a changé.
Quand j’étais plus jeune, durant mes études, la réussite, c’était d’avoir un beau boulot, un bel appartement, avoir de belles choses.

Ce n’est plus du tout, ma vision.

Réussir maintenant, pour moi, c’est être bien là où on est. Quand on commence une activité professionnelle, quand on passe du temps à travailler, il faut être dans un endroit qui nous plaît. Il faut être dans une ambiance qui nous plaît et dans un métier, si possible, qui nous plaît.


Si on a un très beau métier, mais que celui-ci est très dur, ne convient pas et qu’on se réveille chaque matin en se disant : “Faut que j’aille bosser…” (ce qui est le cas de beaucoup, beaucoup de personnes), ça pèse mentalement et physiquement. Ça devient de plus en plus difficile au fil des années.

Pour moi, maintenant, c’est avant tout ne pas ressentir trop de stress, de ne pas avoir la boule au ventre, de ne pas avoir des migraines.


Je suis journaliste en région, j’ai fait le choix de ne pas être journaliste à Paris. J’ai grandi en région parisienne, je connais Paris et sa banlieue. C’est un cadre de vie qui ne me convenait pas. C’est plus prestigieux, certes. On imagine devenir un grand journaliste, dans un grand journal ou dans une grande chaîne de télévision.

Maintenant, être journaliste, c’est faire des reportages intéressants qui ont un intérêt pour les téléspectateurs qui regardent le JT. Ça peut paraître moins prestigieux, mais je ne considère pas ça comme moins important. J’apporte quelque chose à mon niveau, à mon échelle.

Et comme je l’ai dit, chacun a sa vision de la réussite, mais peux-tu revenir sur les petits conseils que tu pourrais donner un jeune ?


C’est de ne pas lâcher. Si on a une idée en tête, il ne faut pas que la vie qu’on mène soit un frein. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas beaucoup de moyens que ça doit être un frein. Il faut avoir ça en tête.

Après, ne pas hésiter à demander des conseils, ne pas hésiter à demander de l’aide. Moi, j’ai demandé de l’aide à des professeurs, à la Chance pour les concours.
Ne pas être seul, c’est important. C’est important de s’entraider, d’avoir des personnes sur qui on peut s’appuyer.


C’est comme ça qu’on progresse, c’est aussi grâce aux autres et aux échanges.


Merci beaucoup, Cécile pour ce témoignage très inspirant. Cécile, as-tu quelques bouquins à nous conseiller ?


Oui, j’ai quelques lectures très intéressantes puisqu’elles parlent aussi de l’ascension sociale. Je pense qu’on est bien dans le thème.


Il y a d’abord le livre, La place d’Annie Ernaux.
Il y a également Retour à Reims de Didier Eribon et également le livre d’Edouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule.

Ces trois livres sont écrits de manière très différente, dans un style très différent, mais ils abordent le même thème. Le passage entre le milieu dans lequel on a grandi et le milieu dans lequel on est. Ça parle des difficultés auxquelles on peut être confronté.


Quand on arrive dans un milieu qu’on ne connaît pas, qui est très différent du nôtre, ça parle.

Je les ai lus, il y a quelques années bien après mes études. Ce sont des livres dans lesquels je me suis retrouvée et je me suis dit : “Ça parle un peu de moi aussi.”


Génial ! Merci Cécile pour ces conseils.

NB : Hors interview, cecile nous a dit cela :

3h de transports par jour pour aller à la fac vu que je vivais chez mes parents, que je ne connaissais pas Sciences Po ou les études en alternance.

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