Témoignage de Hajar

Témoignage de Hajar

Temoignage de Hajar - Ascenseur social - Etudiante en master 2 audit en ecole de commerce

Découvrez le témoignage de Hajar, parisienne de 22 ans issu d’un milieu populaire et faisant ces études en école de commerce.

Conseils de Hajar pour réussir

  • Il faut sortir de sa zone de confort
  • Ne pas avoir peur de viser haut (tant au niveau des études que de la carrière)
  • Il faut s’informer sur les possibilités, ne pas se limiter à ce qu’on connait
  • Il faut travailler l’anglais
  • Se constituer un réseau via linkedin dès le début des études supérieures

Retranscription complète de l’interview


Bonjour Hajar, peux-tu te présenter ? Qui est tu ? Que fais-tu dans la vie?


Bonjour à tous, je m’appelle Hajar, je suis en master Audit et conseil en école de commerce et je suis actuellement une alternance à Paris

Merci Hajar, peux-tu nous dire d’où tu viens ?


Je viens du 19ème arrondissement de Paris, j’ai passé voilà toute mon existence à Paris et j’étudie dans une école de commerce en province

D’accord, merci beaucoup. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de tes études du collège, du lycée et des études supérieures ? Comment ça s’est passé ?


Alors, j’ai un parcours je dirais classique, mais un parcours pour accéder en école de commerce qui est considéré comme en norme. À définir qu’est-ce que c’est la norme mais…

Mais voilà la voie qu’on prend généralement. Donc j’ai fait mon collège dans un collège du XIX arrondissement, un collège, voilà de proximité.


Ensuite, quand je suis, je me suis retrouvé un troisième. Donc là, il fallait choisir les lycées, j’ai choisi d’aller dans un grand lycée parisien, qui est voilà un grand lycée parisien ahah…Et ensuite j’ai fait un bac S et à la fin de mon cursus du lycée, il fallait choisir quoi faire.

Donc dans mon lycée, c’était très… soit on allait en prépa, soit en médecine, on faisait du droit. C’était vraiment on choisissez ce genre de voix.

Donc moi, je me suis posé la question. Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? Qu’est-ce que j’aime ?


Et c’est vrai que j’aimais les maths, Pas trop la chimie, pas trop SVT, et j’ai un BAC S et je me suis retrouvé en prépa ECS, pour intégrer donc une école de commerce.


Ensuite, j’ai réussi à passer mes concours normalement et j’ai intégré Neoma Business School, à Rouen.


Et après, quand je suis arrivé en école de commerce, là encore, il fallait faire des choix, donc j’ai décidé de faire ma licence en anglais pour qu’il y ait plus de vocabulaire, être plus à l’aise, dans le monde du travail par la suite. Et ça m’a été très bénéfique.


Voilà ensuite en école de commerce, on a beaucoup, beaucoup de choix. Moi, pour des raisons à la fois financières et aussi pour le côté professionnalisant, j’ai choisi de faire une alternance dans un master d’excellence qui a un master Audit et conseils , qui est proposée par l’école. Voilà mon parcours, dans les grandes lignes

Super, et est-ce que t’était plutôt forte au collège, lycée ? Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

Alors j’ai toujours eu des facilités à l’école, j’ai toujours aussi était une personne qui travaille. Je me suis toujours donné à fond quel que soit en fait la classe, donc en troisième, j’avais des notes qui étaient très, très bonnes.

Après, au lycée, je me suis retrouvé avec d’autres gens très forts et surtout avec des exigences qui était beaucoup plus importante. Donc j’avais aussi très bonne moyenne, mais voilà quoi j’étais dans la norme, je n’étais pas non plus la meilleure, mais je faisais partie des bons éléments. Voilà, c’est comme ça qu’on me qualifiait.


En prépa, en revanche, je pense que la prépa, c’est vraiment un univers à part. C’est au-dessus du temps, c’est une bulle, je n’étais pas mauvaise, je faisais partie du premier quart, mais vraiment, je n’avais pas des notes, qui étaient excellentes.


Et après au par contre, quand je suis arrivé en école de commerce, là, enfin, tout se passe bien ?


D’accord. Est-ce que tu peux dire comment se sont fait tes choix d’orientation ? Parce que parfois, ce n’est pas évident…de trouver sa voie. Est-ce que tu as des gens qui t’ont conseillé où tu t’es peut-être, inspirée de modèle ?


Alors j’ai vraiment eu la chance d’être entourée de très bons professeurs qui ont été qui ont été mes boussoles un peu dans mes choix d’orientation, parce que moi, mes parents, ils n’ont pas forcément faits d’études, ils n’ont pas eu l’accès à l’éducation à laquelle moi j’ai eu accès, donc mes professeurs en fait, en fonction de mon profil, de mes aspirations, du potentiel qui voyait en moi, ils m’ont toujours orienté vers des filières qui me correspondait au mieux. Je me suis toujours épanoui, j’ai vraiment aimé ce que j’ai fait quand, quand je l’ai fait, donc oui vraiment mes professeurs.

Au niveau des modèles que j’avais alors ce n’était pas des modèles direct, mais vraiment, il est encore au sein de différents établissements que j’ai fréquentés, notamment au collège, j’avais un professeur d’histoire géographie qui m’a vraiment poussé à viser haut et a toujours donné le meilleur de moi-même. C’est grâce à lui que je me suis retrouvé donc dans un très bon lycée parisien. Donc voilà, mes professeurs.


Merci Hajar, justement, tu nous a parlé de tes parents, tu peux nous dire ce que faisaient ou font tes parents ?


Oui, alors mes parents sont tous les deux des ouvriers, donc ma mère, elle est agent de service dans les écoles, dans une école primaire et mon père il est à la retraite aujourd’hui, il était commis de cuisine et en fait pour la petite anecdote à la base il avait décidé de pas sortir par le monde du travail sans diplôme et il a passé donc un CAP cuisine à tout près de la retraite, vraiment tout près de la retraite pour juste ne pas quitter le monde travail après avoir obtenu le diplôme, et j’étais très de lui parce que il l’a obtenu avec mention.

Et voilà, c’est mes parents qui m’ont poussé parce que je voulais juste dire ça pour dire que mes parents ils vont pousser dans mes études dans le sens où ils disaient n’abandonne pas, vraiment ma mère la seule phrase qu’elle me disait toujours et qu’elle me dit encore aujourd’hui c’est si tu veux, tu peux. C’est pas parce que tes parents n’ont pas fait que toi tu ne peux pas. Je pense que ça, c’est quelque chose qu’il faut garder en tête.


Génial ! Merci beaucoup et on voit qu’on peut apprendre tout au long de la vie, même à la fin de sa carrière !


Exactement si vraiment, si je peux donner un conseil aujourd’hui, c’est l’apprentissage… En fait, on peut faire des erreurs, on peut choisir d’essayer, ne pas se plaire et recommencer, et c’est pas grave, je sais pas, c’est pas quelque chose de de filles et au contraire, il faut tenter des choses, essayer des choses et se découvrir à travers. C’est l’expérience.


Tu as parlé du fait que l’anglais était important, dans les milieux populaires c’est quelque chose qui dans les milieux sociaux populaires en fait, ce n’est une notion qui est forcément pas prise en compte, les gens ne savent pas forcément.

Est-ce que tu peux nous donner ton point de vue là-dessus ? Sur l’apprentissage de l’anglais.



Totalement oui, c’est quelques choses qui est indispensable dans le monde du travail, quel que soit la broche en fait.


Bien sûr il y a certaines branches qui demande plus l’anglais que d’autres. Mais aujourd’hui c’est une qualification, c’est toujours valorisé, mais en fait c’est devenu indispensable. Donc c’est plutôt si on l’a pas, on n’a pas cette qualification. C’est là que ça devient handicapant.


Donc je dirais que aujourd’hui, l’anglais, voilà, c’est indispensable. Je comprends parfaitement qu’on a pas tous les moyens de partir, moi la première, j’avais pas les moyens de partir en échange linguistique, ou en summer camp aux Etats Unis ou en Angleterre, comme pouvait faire les gens qui étaient avec moi au lycée.

En revanche, pour moi, il y a pas… en fait le travail, ça finit toujours par payer.

Si je peux donner encore une fois un conseil, ce que je fais-moi, c’est que il y a beaucoup de gens qu’ils disent qu’en regardant des séries, on ne peut pas apprendre. Alors ça dépend la manière dont on regarde les séries, parce que dans mon cas, en fait, ça m’a vraiment énormément aidé, notamment au niveau de l’accent, de la prononciation, mais je l’ai regardait intelligemment. Dans les milieux populaires ou n’a pas comme j’ai dit, accès à ce genre de de ce genre de choses qui sont d’aller voilà à l’étranger pour apprendre. Et aujourd’hui, on peut apprendre de chez soi. Il faut pas voir ça comme un handicap, mais plutôt comme une force, et je regarde sur les séries par exemple, une fois le week-end, ce que ce que je faisais, c’est que je mettais un épisode de série, je regardais par exemple 20 minutes de l’épisode, je regardais avec les sous titres en français.

Ensuite, je note les mots de vocabulaire, les structures qui me venait à l’esprit, je regarde l’épisode une deuxième fois.

Cette fois, je mets des sous titres en anglais et j’essaye de me rappeler des mots en français, ça peut être intéressant.
et en la dernière chose qu’on fait là, c’est vraiment quand on écris bien, on regarde l’épisode ou les vingt minutes, dix minutes, vraiment, c’est ça peut prendre juste une heure le week-end ou pendant les vacances et on regarde l’épisode une troisième fois et cette fois on le regarde sans les sous titres.

Et là on voit qu’on commence à progresser, on peut travailler sa prononciation comme ça on peut travailler son vocabulaire, travaillait beaucoup de choses.


génial! Merci pour ce Tips qui va je suis sûre ! Est-ce que t’avais hormis les professeurs et tes parents, d’autres personnes dans ton entourage qui t’ont aidé justement dans cette voie de réussite on peut presque dire, à prendre l’ascenseur social ?


Alors mes parents, oui, parce que comme je disais, même s’ils ont pas fait d’études, ils ont été un moteur pour moi.

Ensuite, il y avait les camarades de classe, mine de rien. En fait, on peut toujours apprendre des gens avec qui avec qui on étudie, je trouve notamment au lycée, quand vous pouvez avoir, quand on discutait entre nous, en fait juste apprendre des autres c’est-à-dire, certaines personnes vont avoir des parents qui sont plus investis dans leurs études, qui vont les aider, qui vont les orienter, on pouvait nous en même profiter, en fait de dire voilà, il y a cette possibilité-là.

Qu’est-ce que j’ai envie de faire? Et si on n’a pas la chance d’avoir un milieu, un environnement, stimulant ou épanouissant, aller chercher l’information sur Internet, se renseigner, faire des forums, Moi j’en ai fait des forums aussi, des forums, l’étudiant. Aujourd’hui, on n’est pas dans un contexte favorable à ce genre de choses, mais toujours voilà, c’est ça l’informations.

En fait, des fois, on n’a pas la chance d’avoir les choses qui nous sont proposé sur un plateau ça arrive, mais il faut pas se décourager, au contraire, il faut aller chercher les choses par soi-même et ça serait que plus valorisant quand on réussira.

Donc voilà les forums, poser des questions par exemple aujourd’hui, LinkedIn c’est une mine d’or pour ce genre de choses, parce qu’on peut en fait juste aborder quelqu’un, lui poser des questions sur son métier, c’est pas sur qui réponde, mais il faut pas se décourager, au contraire, il faut y aller en fait il faut-il oser et des qu’on ose en fait, peu importe le temps que ça prend, ça sera forcément récompensé.


Génial, et justement, tu parles du profil LinkedIn qui est pas forcément connus des jeunes qui nous écoute. Est-ce que tu penses qu’ils doivent commencer à se créer un profil ? Fin jeunes, à partir de quel âge selon toi ?


Alors, en fait, moi j’ai commencé à le faire à partir de ma licence, troisième année de licence quand je suis entrée en école de commerce, parce qu’on avait des cours pour ça, était vraiment poussé à se construire en fait son réseau, c’est quelque chose qui n’est pas du tout inné c’est pas, c’est sûr que y a certaines personnes qui bénéficient du réseau familial, du réseau de leurs parents mais si on a pas de réseau, on va se le construire.


Alors je sais pas si c’est pertinent en fait d’avoir LinkedIn très jeune, je pense que à partir des études supérieures, quand on passe son bac après son bac, quand on rentre en licence ou qu’on décide de faire un BTS ou un DUT ou peu importe, c’est là que ça devient intéressant.

Ensuite rien n’empêche de consulter les profils des personnes, de leur envoyer des messages, on peut se créer un compte rapidement mais en fait il faut l’alimenter une fois qu’on commence à alimenter son compte LinkedIn, qu’on a créé son réseau, c’est là que ça devient intéressant, ça devient intéressant parce que y a beaucoup d’opportunités qui s’obtiennent grâce à ça.


Merci beaucoup pour ce conseil et je te rejoins totalement. Je pense qu’il faut créer le plus tôt possible,  pas à quinze ans mais dès qu’on est dans les études supérieures, en fait au moins ça permet de rentrer en contact avec des personnes en fait et de pouvoir comme tu dis leur poser des questions, alors certains répondront certains répondrons pas mais qui ne tente rien n’a rien et si on envoi 100 messages là il y aura peut-être une, deux trois personnes qui va nous répondre sur tel ou tel métier


Totalement d’accord avec vous, c’est ça qu’il faut faire.


Est ce que tu peux nous parler de la façon dont t’as pu gérer la partie financière ? Parce que comme tu l’as dit, tu es issue d’un milieu plutôt populaire et tu fais une école de commerce qui n’est pas donné généralement, comment as-tu réussis à gérer cette partie ?


Alors, je vais parler exclusivement de mon expérience.

Dans mon cas, mes parents n’avaient pas les ressources nécessaires pour se porter garants pur un prêt, j’ai pu prendre un prêt étudiant auprès d’une banque, mais qui pouvait pas financer l’intégralité de mes études. En revanche, ce que je peux vous conseiller si vous voulez faire une école de commerce, dans toutes les écoles de commerce de France, il y a la possibilité d’obtenir un prêt étudiant auprès d’une banque partenaire. Parfois vous allez obtenir un prêt à un taux préférentiel, et dans beaucoup d’écoles, vous pourrez même obtenir un prêt sans garant, ça c’est vraiment libérateur, parce que, on avait pas besoin d’apporter la preuve que  vos parent peuvent rembourser, en fait c’est l’école qui se porte garant pour vous, et ça c’est vraiment très bien.

Vous pouvez aussi donner des cours à côté je l’ai fait, c’est possible, ça demande une très bonne organisation, mais c’est faisable et ça vous permet en fait de vous faire de l’argent, si vous arrivez à vous organiser dans la semaine pour même, mettent beaucoup un peu un peu les uns après les autres, comme ça, ça vous fait vraiment des entrées d’argent qui sont assez régulières et qui sont pas chronophage en fait parce que vous allez avoir beaucoup de choses à faire en école de commerce, vie associative, peut-être par un sport, il y a vraiment beaucoup de choses à faire, donc ça c’est vraiment les conseils que je peux donner.

Ne vous arrêtez pas à la considérations pécuniaires, vraiment, aujourd’hui on vit dans un pays où les possibilités sont  type, le champ des possibles et très large, si vous vous donner les moyens de réussir et que vous avez de la motivation et vous avez en fait l’envie en vous  et beaucoup de volonté, c’est  faisable, totalement faisable.


On va bientôt conclure cette interview. Quels conseils donnerais tu à un jeune qui a envie de réussir ?


Alors la première chose que je dirais c’est toi qui écoute et dis peut-être aujourd’hui face à des choix d’orientation, n’ai pas peur.

Le pire que tu puisses avoir si jamais par exemple t’as pas ton premier choix ou t’as pas le deuxième choix, t’auras ton troisième choix mais tu n’auras pas ce regret de ne pas avoir essayé et c’est pas grave mais si t’essayes et que tu te rends compte que bah que c’était trompée on est jeune, il y a possibilité de recommencer, il y a mon papa, Voilà il a fait il a obtenu un diplôme parce qu’il voulait sortir comme disait du monde travaille avec un diplôme et il a obtenu, à pratiquement à la retraite.

Bah ouais, il a attendu tout ce temps mais il l’a fait, donc c’est possible de se tromper, c’est possible de recommencer


Ensuite informés vous, informe toi plutôt, informe toi sur les possibilités en fait ne te limite pas à ce que tu vois autour de toi, peut-être qu’autour de toi, t ‘s beaucoup de gens qui ont fait des études supérieures, va chercher l’information.

Fait des forums, fait des portes ouvertes, essaye de parler autour de toi.

En fait ne te limite pas à ce que tu connais, à ta zone de confort parce que peut être qu’on sortant de ta zone de confort tu vas découvrir des choses qui sont vraiment bien pour toi.

Ensuite si, comme moi, tu viens d’un milieu populaire, vraiment, qui n’est pas celui des gens qui vont en école de commerce, c’est pas grave, en fait, tu vis dans un pays où c’est possible de réussir malgré ça.

Alors certes, c’est plus difficile certes, le réseau par exemple, pour retenir certains stage, pour obtenir certaines alternances, c’est vrai que ça peut aider, mais c’est pas infaisable, c’est vraiment à toi de construire ton propre réseau, tu deviens vraiment le maçon de ton propre de ton propre et c’est comme ça que tu vas y arriver.


Considération pécuniaire, certes, ça peut être quelque chose d’important, mais ne t’arrêtes pas à ça, ne te dis je n’ai pas d’argent, je vais pas pouvoir faire ça. C’est les conseils que j’aurais aimé qu’on me donne


Merci Hajar pour ces conseils.

Quels sont les défis auxquels tu as dû faire face du fait de ton milieu social d’origine? Et comment les As-tu surmonter ?


alors, le premier défi c’est celui du manque de réseau en fait, quand on grandit pas dans un milieu où par exemple, je connais des gens qui connaissent des gens qui connaissent des gens, c’est plus difficile par exemple d’entrer dans certaines alternances, d’obtenir certains stages, mais ce n’est pas infaisable. Ça c’était un défi, c’est un vrai défi, mais comme je disais, allez chercher, aller toquer à des portes, alors certes, on peut prendre des millions de refus, mais c’est pas grave en fait.

Tenter les choses, allez sur LinkedIn, aller sur les sites des entreprises qui vous intéresse vraiment, aller chercher là où on fait.

Ne pas se mettre de barrières. Ça c’était vraiment le premier défi.

Le deuxième défi auquel j’ai dû faire face a été de jongler entre mes études, la vie associative de l’école de commerce, ça c’est vraiment très physique à l’école de commerce, dans les facultés, donc il y a pas beaucoup d’endroits où on peut fermer, soit dans la vie associative et le fait que j’avais un boulot étudiant.


Alors ce n’est pas infaisable, ça demande de l’organisation.


Un des autres défis, c’était le soucis financier, pour moi c’est surmontable en fait.

C’est difficile, mais c’est surmontable, c’est-à-dire que encore une fois aller chercher l’information, se dire il y a plein de bourses qui existe, il y a plein d’aides qui existent, en fait il faut juste savoir et c’est là où est le problème, et en fait on ne sait pas si on ne cherche pas qu’il faut se montrer curieux. Il faut se montrer intelligent, dans le sens pas dans les études, mais juste intelligent dans les choix qu’on fait, voilà, je vais, je vais chercher là, je vais parler à cette personne, même parler à des gens qui ont fait le parcours avant toi et qui peuvent te donner des tips comme moi, j’ai pu rencontrer des gens qui me disent, bah voilà là qi tu le faus, ça va être récompensé derrière, fait ce choix là et ce sera bien pour toi plus tard.


Justement tu parles, tu parles de bourse. Est-ce que toi tu as eu droit à des bourses ou pas ?


Oui, jusqu’à que j’arrive en alternance. Donc jusqu’à mon année de master, jusqu’à la fin de ma L3, j’étais boursier et ça aide, après, fallait compléter parce qu’il faut moi dans mon cas, il fallait payer le loyer, tout ça, ça a complété mais c’est faisable.

C’était la bourse du Crous ?

Oui, exactement 


Et en école de commerce aussi vous pouvez être attribué par votre école, des bourses d’excellence.

Donc là, il faut pouvoir justifier d’un bon classement de bons résultats scolaires, mais encore une fois, c’est totalement faisable. Voilà, il faut se donner à cent pour cent dans les études même assez stade là c’est récompensé


Merci beaucoup hajar pour ce témoignage très inspirant.

Merci à vous.

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  • Nassim, qui vient du 77 et lui aussi intégré la prestigieuse école Sciences Po Paris
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