Témoignage de Justin
Justin a un parcours atypique, même s’il n’aime pas ce mot.
Son histoire est pleine de rebondissement et riche d’expérience.
Un épisode fleuve ou vous allez découvrir qu’il est possible de réussir.
Découvrez vite le parcours de Justin !
Résumé :
- Justin à 29 ans et est aujourd’hui entrepreneur, enseignant et coach dans le domaine du sport et plus précisément du fitness.
- Justin a vécu jusqu’à ses 9 ans à Aulnay sous Bois et Sevran dans le 93 avant de partir dans un petit village dans le centre de la France.
- Plutôt bon élève, avec une grande appétence pour les langues, il se dirige vers une section littéraire.
- Sorti du lycée avec un bac L, avec mention très bien, il rentre à la fac en Langues Étrangères Appliquées, avec comme LV4 le russe qui s’ajoute à l’anglais, l’espagnol et l’arabe.
- Il devient Papa très jeune et il est contraint de quitter l’université pour subvenir aux besoins de sa fille.
- Après avoir enchaîné différents boulots, il passe le concours pour devenir policier, et malgré une note de 15,5 au concours, il n’est pas retenu aux admissibilités. Il passe donc le concours pour intégrer l’armée et il réussit rapidement, avec une montée en grade très rapide.
- À cause d’une blessure en 2014, il est passé de sergent, prêt à passer le concours pour devenir officier, à chômeur.
- Il se reconvertit et devient coach sportif dans le fitness et devient gérant de plusieurs salles de sport en province et Ile de France ensuite.
- À côté il se forme individuellement dans le domaine entrepreneurial, avec déjà la mise en place de quelques business en ligne.
- Son objectif, aujourd’hui, c’est d’aider le plus de gens possible à faire du sport, via différents concepts, mais aussi via du consulting et coaching.
- Il grandit avec ses grands-parents dans un milieu stable, en manquant de rien jusqu’à ses 9 ans.
- Après un drame familial, à 9 ans, il est déscolarisé pour un 1 an et demi, et connaît le monde de l’illégalité à cause des mauvaises fréquentations de la mère
- Pendant son parcours, il a rencontré des gens qui l’ont aidé à prendre l’ascenseur social, par exemple des profs avec lesquels il est toujours en contact ; des gens rencontrés dans le business; mais aussi des amis qui l’ont aidé dans le moment le plus compliqué de sa vie.
- Une rencontre qui l’a beaucoup aidé, c’est une rencontre récente avec une des 50 fortunes plus grosses de France.
- Au cours de sa vie, il a rencontré des problèmes dû à sa couleur de peau.
- Il a aussi rencontré des difficultés sur le plan économique, avec des refus des banques pour des crédits par exemple.
Quelques conseils / remarques :
- Après son lycée, a rencontré des grosses failles en terme d’orientation en France.
- Lors du concours pour devenir gardien de la paix, il rencontre des problèmes de discrimination à cause de son nom/origine.
- La victimisation, ça ne sert à rien, il faut aller au-delà de ça.
- Le sport ça apporte beaucoup à la personne
- Peu importe d’où tu viens, si t’as la volonté, tu peux changer ta destinée, tu peux changer les choses.
- L’argent, c’est un moyen vers le bonheur, ce n’est pas une fin.
- Ne laissez personne vous décourager, ne laissez jamais personne vous dire que vous êtes incapable de faire quelque chose.
- Prenez conscience de votre valeur.
- Lancez-vous dans vos projets, fixez-vous des objectifs.
- Des officiers de couleurs au sein de l’armée ou à la police, ils n’en ont pas beaucoup.
- Tout est possible, avec du temps et de l’engagement.
- N’ayez pas peur des préjugés.
- La pire des choses, c’est le regret
- Croyez en vous
- Arrêter de vous comparer
- Posez-vous 2 questions : Quel est votre objectif ? Qu’est-ce que vous êtes prêt à mettre en place pour y arriver ?
- Afficher vos objectifs partout dans votre quotidien
- La réussite, c’est la quête du bonheur.
Retranscription complete
Bonjour Justin, peux-tu te présenter ? Qui est tu ? Que fais-tu dans la vie ?
Bonjour je m’appelle donc Justin, j’ai 29 ans, aujourd’hui je suis de manière générale entrepreneur dans le sport, j’ai une partie de ma vie professionnelle qui consiste à faire du consulting dans le fitness et dans les business sportif, donc apporter ma part de conseils dans les différentes business pour les coach sportifs et les clubs de sport, mais en général je suis enseignant à la fac pour des BAC+3 à la fac d’Orsay, pour les STAPS, c’est une licence professionnelle sur des matières quelques juridiques administratifs ou encore une fois la gestion de salle de fitness pour un contenu vraiment très spécifique.
Je suis également coach sportif à mon compte donc vraiment en activité secondaire et je lance de temps en temps des business qui ont un rapport direct ou pas directement dans le monde du sport, typiquement pendant le confinement j’ai lancé des programmes sportifs, donc c’était vraiment spécifique et en parallèle j’ai créé un petit jeu vidéo en ligne, un petit jeu de société pardon, en ligne qui est plus orienté sur le business un truc un peu mi Monopoly mi Trivial mi bonne paie, enfin je m’éclate quoi, J’entreprends.
Génial, je vois que tu as énormément d’activités. Est ce que tu peux nous parler un petit peu de tes études ? Comment ça s’est passé au collège, lycée et puis dans les études supérieures ?
Avec grand plaisir, alors au niveau de mes études, c’est un parcours alors, pas atypique, j’aime pas le mot atypique parce que trop de gens pensent qu’ils ont un parcours atypique. Mon parcours il est décousu en fait, par rapport aux événements de la vie, par rapport à mon background etc, donc en fait j’ai été, j’ai eu un gros tournant dans ma vie quand j’avais 9 ans, et du coup je me suis retrouvé, je suis passé de la banlieue parisienne, a… dans 93, à Aulnay sous Bois, Sevran, à des petits villages de campagne dans le centre de la France dans l’Indre, et le gap il est énorme, le gap il est énorme, du coup la différence elle m’a sauté au visage et j’ai fait une période au collège, j’étais plus bon élève même depuis tout petit j’ai toujours été bon élève dans les 3,4,5 premiers de la classe, avec des grandes capacités mémorielles je pense, un grand intérêt pour un petit peu tout, voilà J’ai jamais été trop matheux, mais en fait j’écoutais quand même parce que je savais que plus tard ça pourrait me servir, mes notes sur les bulletins d’avoir toujours de bonne moyenne générale et un peu de trouver un certain intérêt un peu partout quoi.
Donc mon collège dans le centre de la France, au lycée j’ai voulu commencer a entrevoir mon avenir professionnel, je pensais m’orienter un peu vers la diplomatie ou du marketing, et j’avais des grosses appétences en langue étrangère, donc après avoir commencé l’anglais et l’espagnol au collège, j’ai commencé l’arabe au lycée donc ce qui a du conditionné la géographie de mon lycée, puisqu’il y avait seulement 4-5 lycées à l’époque en France qui proposait l’arabe littéraire en LV3, donc je me suis orienté vers le lycée Augustin Thierry à Blois dans le Loir-et Cher, donc pas très loin en somme de là où j’ai fait mon collège, et j’ai commencé donc l’arabe littéraire là-bas, avec une seconde générale, une première L du coup, et une terminale L pareil, j’ai eu des très bons résultats au bac mention très Bien et avec des très bon résultats en arabe qui était encourageant pour la suite.
Du coup j’ai orienté mon choix de FAC par rapport à ça. À l’époque j’avais déjà observé qui avait des grosses failles en terme d’orientation en France, et j’étais un peu déçu de ça parce que, disons que j’ai pas moi j’ai pas trop de famille, j’ai pas de gens qui ont réussi leur vie dans ma famille, donc j’ai jamais vraiment eu de conseils et de support pour me dire, « Justin fait ci, Justin fait ça », donc en fait j’allais un peu au freestyle quoi, j’étais un grand déchu du sport parce que j’ai toujours été très sportif depuis tout petit.
Mes grands-parents qui m’ont élevé à l’époque ont pas voulu que je m’oriente vers le handball à haut niveau, alors que j’avais un certain bagage et mes entraîneurs convenait sur ce fait là.
Ensuite au collège, pareil, j’ai eu des possibilités de percer dans le sport, ma mère n’a pas voulu, j’aurais pu aussi faire ça un peu au lycée personne n’a voulu ça, Donc en fin de compte, j’ai toujours été un petit peu déçu du monde sportif et je me suis retrouvé à avoir des bons résultats partout et un pas savoir quoi faire à l’école.
Donc à la fin j’ai dit bon bah écoute Justin, t’es bon en langues étrangeres, poursuit là-dessus on verra ce qui se passera plus tard.
Donc en 2009-2010, je me retrouve à l’université de Poitiers, qui du coup eux aussi proposer LV3 arabe et j’ai voulu partir sur une LV4 russe, donc je suis parti naturellement en LEA- Langue étrangère appliquée en première année de fac avec anglais, espagnol, arabe et russe et tous les autres UE qui dépendent en fait de LEA qui sont un peu commerce, le droit, le français, l’informatique etc, etc.
Mon cursus universitaire a été très très distopé, parce que j’ai rencontré la mère de ma fille, donc j’avais 19 ans et on est tombées très vite amoureux, elle est tombée très vite enceinte, et les choses de la vie, ont fait que j’ai dû quitter la fac très rapidement pour assumer ma paternité puisque on s’est séparé pendant la grossesse, et je savais que je ne pouvais pas rester sur un cursus universitaire et assumer le fait d’être papa et assumer financièrement, moralement et économiquement et socialement le fait d’être papa.
Donc il a fallu que je me réoriente sur autre chose, donc j’ai mis fin à mes études très rapidement.
Est ce que tu peux nous parler un petit peu de de ta carrière ensuite ? De tes premières expériences et détaillé un petit peu ton parcours rapidement jusqu’à aujourd’hui ?
Alors justement en terme de parcours c’est là que ça devient un petit peu décousu, puisque je me suis séparé rapidement de la mère de ma fille et il a fallu que j’ai un salaire très très vite, j’ai déjà commencé à l’époque de la fac à travailler en tant que équipier polyvalent dans un une grande marque de distribution, de grande distribution, donc j’étais au rayon fruits et légumes, je charbonné 25 heures par semaine en plus de la fac et je me suis rendu compte que le travail déjà, le travail salarié et le travail, ce type de travail-là, n’était pas fait pour moi, j’ai jamais… je ne préjuge personne, c’est une de mes règles de vie, j’ai jamais préjugés, ni personne, ni tel type de travail mais ce travail-là n’était pas fait pour moi et je me sentais pas forcément au-dessus de ça, mais je me sentais en dehors de ça, et il fallait que je trouve autre chose, donc ça a été ma première expérience salarié, parce que j’ai eu d’autres expériences avant, en étant plus jeune, mais là vraiment salarié, sur le monde du travail comme celui-ci où je me suis adapté rapidement, j’ai eu des bons résultats rapidement, mais c’était pas pour pas pour autant que je voulais continuer là-dessus, donc il a fallu après retrouver un autre travail, je dirais alimentaire pour assumer ma fille rapidement.
J’ai été conseiller clientèle, je vendais des contrats d’assurance par téléphone a des gens qui avaient contracté des crédits dans les 15 dernières années par téléphone, donc ça c’était ma première expérience terrain-commercial extrêmement vive est très très complexe, donc j’appelé, j’appelé Jean Christophe le dimanche qu’avait 45 ans, qui avait contracté un contrat Ikea, il y a 10 ans auparavant pour acheter un lit payé deux fois et je devais lui vendre une garantie accidents corporels à 8 euros 32 par mois.
Donc c’était très challengant, parce que c’était vraiment challengant, et j’ai appris beaucoup de choses à ce moment-là, et et c’était cool, ça pendant trois mois, après je suis passé en appel entrant donc pour la plateforme, une plateforme d’électricité en France ou en fait je faisais du back-up, du back office, des gens appeler, j’ai un problème de compteurs j’ai si j’ai ça, et j’ai résolvé les problèmes directement sur l’ordinateur, pendant quelques mois et après je me suis rendu compte que c’est pareil, ça me plaisait pas du tout et il me fallait un plan de carrière à 3-5 ans pour assumer ma fille qui allait arrivé dans les six prochains mois et et je me suis orienté vers les forces de l’ordre, donc je me suis dit, bah écoute on va passé gardien de la paix.
J’ai passé le concours gardien de la paix et c’est un point sur lequel je vais revenir peut-être plusieurs fois pendant l’interview parce que c’est un point très caractéristique de ma vie, c’est que je j’appelle ça la poisse, je ne sais pas si c’est la poisse ou des films de la vie, qui m’oriente vers les bons choix, mais en tout cas j’ai passé les concours d’admissibilité pour être policier, gardien de la paix, j’ai eu 15,5 de moyenne général, j’ai pas été pris à l’admissibilité.
Je ne suis pas passé aux admissions pour une raison que j’ignore, qui est extrêmement flou, pour l’anecdote j’avais appeler le ministère de l’intérieur pour avoir le bureau des examens et leur demander des comptes, parce que 15,5 de moyenne général et être pas pris aux admissibilités, c’est quand même très étrange, et je me suis rendu compte à postériori qui a d’autres personnes avec un nom pas aussi exotique que le mien qui avait été pris avec des notes bien inférieures donc c’est pareil c’est un élément sur lequel je vais revenir fréquemment.
Moi je suis anti-victimisation, je déteste ça, il faut aller plus loin de ça, là j’aurais pu j’aurais plus m’apitoyer sur mon sort et me dire, « Bah oui, Justin t’as pas le nom qui faut, la tête qui faut » etcétéra, je me suis pas arrêté, là je me suis réorienté, j’ai pivoté j’ai fait autre chose, la victimisation ça n’amène à rien, Ça ne sert à rien de s’apitoyer et de se dire qu’il y a une fatalité et qu’on pourra pas la loutre passer, voilà il faut aller au-déla de ça.
Du coup je suis passé très très vite à autre chose, je me suis gardé 48 heures de déprime et je suis parti après sur l’armée de terre, j’ai passé mes examens, j’ai été pris très rapidement et après l’armée de terre j’ai enchaîné, j’ai commencé à un endroit complètement fortuite en fait on on appelle ça VDAT, c’est volontaire de l’armée de terre.
Donc en fait c’est tous les soldats de la deuxième classe sur un endroit il y avait la legion étrangère qui était sur place donc très particulier comme entrée en matière, en plus on n’était pas forcément cadré comme il fallait, donc c’était un petit peu un peu vague en parallele, je bossais à la direction des ressources humaines de l’armée de terre, pareil en soldat de la deuxième classe donc tout en bas de l’échelle de l’armée, avec des gens qui étaient très très haut gradé, j’ai fait du taff essentiellement administratif, j’ai commencer à voir sur ma capacité à gérer des chosesn des projets, des chose comme ça, je suis entré après rapidement à L’ENSOA, l’école nationale des sous-officiers de l’armée de terre, donc pour être sergent derrière, j’ai fait 8 mois chez eux avec tous les modules de formation qu’on connaît, quand on est sous-officier de l’armée de terre, j’étais sergent ensuite dans l’armée de l’artillerie où j’ai servi l’établissement géographique inter armée créer donc sur une base aérienne à Creil au commandement de l’armée de l’air mais sur un établissement interarmées, donc je bossais avec des gendarmes, des pompiers, avec des militaires de l’armée de terren de l’armée de l’air et de la marine, donc c’était très très riche à ce moment-là, c’était un travail assez élitiste, on peut donner le terme parce que il y avait beaucoup de conférences, beaucoup de réunions, beaucoup de brainstorming et un travail qui était assez technique, assez spécifique.
À l’époque ma fille avait déjà 1 an et demi, et suite à des déconvenues avec mon ex-compagne, donc la maman de ma fille, il a fallu que je me rapproche de Poitiers en fait, qui est port d’attache, là où est né ma fille, et donc j’ai fait une demande de mutation exceptionnel pour rejoindre le régiment de Poitiers, qui avait hérissé aime le régiment d’infanterie Cherles Magne, qui est un des régiments les plus décorés de l’armée de terre, c’est le régiment qui s’autoproclame le plus décoré de l’armée de terre, moi je dis c’est avec un peu plus de nuances.
Je l’ai rejoint très très vite sur un poste de chef de chars, j’ai pris un gros risque en faisant ça et ça a été l’un des gros risque de ma vie parce que en fait, je quittais une sphére de réflexion intellectuelle, une sphère de travail très techniques où j’avais des possibilités, un certain charme de vie, j’ai renoncé à tout ça du jour au lendemain pour partir dans un monde que je ne connaissais absolument pas qui est le monde de la guerre, qui est le monde de la mêlée, comme on appelle ça techniquement dans l’armée de terre, le monde des chars, moi la guerre n’a jamais particulièrement intéressé et il a fallu que je me retrouve du jour, donc ça a été une remise en question et une introspection, après… très compliqué et très épineuse, voilà mais c’est un choix de vie, c’était pour ma fille que je faisais ça et je me suis dit que j’allais assumer jusqu’au bout.
Donc chose que j’ai faite, je l’ai assumée, je suis arrivé en 2012 du jour au lendemain dans un environnement que je ne connaissais pas, et il a fallu que je fasse mon trou, donc je l’ai fais tant bien que mal, je suis parti en mission, j’ai fait des choses qui était plus ou moins cool, d’autres beaucoup moins cool, jusqu’au jour où je me suis blessé en mission en 2014, j’étais donc tête de char, j’ai opéré, j’operé sur un tir un tyran, en opération, un tir préparatoire pour partir en en Centrafrique et je me suis brulé les yeux, j’ai eu 2 ulceres à la cornée ce qui m’a valu en fait d’être catégoriser inapte à être chef de chars, mais encore apte à être soldat, à l’époque j’avais fait un j’avais fait une croix sur le concours officier de l’armée terre puisque je voulais partir en mission en priorité après passer le concours, et en fait j’ai tout perdu parce que mon accident a fais que j’ai perdu le concours, j’ai perdu la mission et j’ai perdu mon poste, et je me suis trouvé en en huit mois de sergent très compétent, ce sont les notations qu’ils le disent, donc sergent très compétents avec un profil type pour devenir officier, avec des grandes chances de réussir le concours parce que j’avais cumuler quasiment 12/20, mais à mes examens de présélection pour rentrer à l’école d’officiers quoi, préparation avec le CNED, donc tout à fait officielle, j’avais déjà beaucoup épatés mes chefs avec ça, à du jour au lendemain, en huit mois, chômeur.
Donc ça fait très bizarre aussi parce que si vous voulez quand on quitte l’armée déjà, pour la réorientation c’est compliqué parce qu’il y a beaucoup de spécialités à l’armée comme la mienne chef de char, qui a pas dans le civile.
Aujourd’hui un chef de char dans le civil ça travaille pas en fait, donc il y a d’autres spécialités plus techniques, quelques frigoriste, comptable, boulanger, coiffeur à l’armée ou on peut le transverser dans le civil, en revanche moi c’était dead, des le départ c’était mort dans l’oeuf et je savais.
Donc pareil, c’est un deuxième crochet dans ma vie ça a été de me reconvertir professionnellement très rapidement parce que moi j’ai toujours le coup près de la famille, j’avais ma fille à la maison tous les week-end et pendant les vacances scolaires, il me fallait un salaire, Il me fallait un moyen de m’épanouir professionnellement, et à moyen de pouvoir subvenir à mes besoins et ceux de ma fille.
Donc en fait j’ai pas le choix, j’ai toujours été très vite là dessus, et là je tombais de très très haut.
Donc la page l’armée devait se tourner et il a fallu que je me réoriente, donc je suis parti sur BPJES, donc brevet professionnel de l’éducation la jeunesse des sports ou éducation populaire pardon des sports, où du coup j’ai appris le métier de coach sportif, à la fin en terme de musculation et cours collectifs pour vraiment devenir coach sportif dans le fitness, chose que j’ai donc obtenu en 2016, en 2016 j’ai été diplômée avec un brevet d’état et après il a fallu que je trouve quoi faire, donc ça fait déjà 3-4 ans que je m’intéressais un petit peu au monde entrepreneuriale, j’écoutais beaucoup de Podcast, j’avais commencé à monter en compétences de manière individuelle sur des outils informatiques, montage vidéo, la communication, le web-marketing et j’ai commencé un peu a touché à tout, déjà pendant l’armée, j’avais commencé à lancer quelques business un peu en ligne et voilà j’ai monté en compétence, je suis devenu assez bon dans le coaching, très bon dans le coaching, très très vite en direction de salle de fitness, j’ai gérer deux clubs l’Orange bleue à Poitiers, d’ailleurs c’était une fin cahotique, parce que le gérant ça c’est très mal fini, comme d’ailleurs avec tout salarié.
Donc c’est pas du aux réseau l’Orange bleue c’est plutôt du à une erreur de casting d’un mec qui a eu des clubs,, qui était incapable d’avoir des clubs, mais je montais très très vite en compétences, en 2018, j’ai démissionné de ce poste là, pour partir en Ile de France, alors que je m’étais juré d’ailleurs de jamais repartir de en Ile de France, après non mon départ d’Aulnay sous Bois, j’y suis reparti en 2918, j’ai gérer 2 clubs en Ile de France, cumulant 600-700 mille mille euros de chiffre d’affaire, tu dois faire gérer une vingtaine de personnes dans les équipes. J’ai eu une trentaine une quarantaine de stagiaire peut-être, et là j’ai commencé à me tourner vers le consulting, l’information, je me suis fait repérer par une référante pédagogique, enfin, la référante pédagogique de L3, métiers de la forme à STAPS Orsay, avec qui j’étais en lien puisque j’avais accueilli beaucoup de ces stagiaires en alternance, et en formation initiale continue et en stage court.
Donc on a beaucoup matcher ensemble, on est en train de travailler ensemble sur plein de projets, elle m’a accueilli à bras ouverts sur la formation en critiquant positivement les capacités pédagogiques et en y voyant en fait un bagage que je pouvais apporter à ses élèves et ces étudiants, d’ailleur je l’a remercie grandement, j’enverrai cet enregistrement parce qu’elle a beaucoup joué aussi sur ma, je dirais, la diversification des activités vers le pédagogique, donc c’est super sympa, moi j’adore ça j’adore transmettre, j’adore apprendre, j’adore faire apprendre, j’adore échanger avec des étudiants, des gens qui sont, qui viennent d’horizons différents, et les amener plus de compétences et plus de connaissances de même.
Donc ça j’ai adoré ce moment-là et je suis encore aujourd’hui encore prof à la fac, donc ça se passe bien, je suis en train de diversifier un petit peu ça, et du coup j’ai passé la seconde sur du consulting, voilà donc aujourd’hui j’apporte mon expertise, comme j’expliquais a des coachs sportifs, j’ai écris un concept en 2017, qui s’appelle Système Food ou à la base c’est du coachinf sportif, après j’ai créé, j’ai créé des, j’ai contribué à créer des postes diététicien nutritionniste diplômés d’état, pour créer des binômes de coach sportif et diéteticien pour les gens en perte du poids, après Je suis allé plus loin, pour aider ces gens-là, les coachs sportifs et les diéteticiens a augmenter leur chiffre d’affaires, avoir un meilleur emplacement, plus de visibilité etc, et du coup aujourd’hui je suis un petit peu tout ça, donc c’est vraiment du consulting dans le sport et essayer d’aider les gens à aider encore plus de gens se sentir mieux, parce que mon mon objectif en fait c’est que plus de gens pratique du sport, moins gens soient obèses, soit sédentaire, ait des problèmes de santé, que moins de jeunes, moins d’enfants soient sédentaires est obèses des 5-6 ans.
Typiquement j’ai créé un concept là, l’année dernière, de garderie sportive, ça s’appelle Move yoi kids, j’ai créé un endroit dans un centre commercial de Poitiers où j’avais un espace de 100 mètres carrés et on faisait faire du sport aux enfants pendant que leurs parents faisaient les courses. Voilà, promotion du sport, sensibilisation à l’addiction aux écrans, pour éloigner les enfants des écrans, qui ont des troubles d’attention, qui cause un repli sur soi etc.
Donc moi je suis vraiment là-dessus, en fait tous les moyens sont bons pour passer ce message la à aux gens et les emmener à pratiquer plus de sport, je veux pas que les gens sur laquelle de haut niveau je veux que les gens puissent s’épanouir chacun dans son sport, ce soit un sport dynamique ou moins dynamique, mais je suis conscient des valeurs sportifs, conscient de la rentabilité que ça puisse avoir au niveau sanitaire et psychologiques, et j’aimerais, si je pouvais changer le monde et c’est le cas de tous les entrepreneurs, ils aimeraient pouvoir passer ce message là au maximum de gens possible parce que c’est trop bien quoi, je pensais trop bien, c’est reconnu plus logiquement comme étant trop bien, et on est encore trop faibles là-dessus en terme de stat, en terme de plein de choses, la France encore trop à porter la dessus et j’essaie, tant bien que de mal de changer un peu ça quoi.
Bravo bravo pour ton parcours, c’est assez impressionnant, tu es passé par plein d’étapes.
Je trouve aussi qu’il est possible de réussir d’être un entrepreneur à succès avec plein de projets entre guillemets même en ayant arrêté les études, arrêter la fac donc c’est génial.
Est ce que tu peux justement nous parler un petit peu de ton, du milieu d’où tu viens ? Qu’est-ce que faisait ou font tes parents par exemple ?
Alors moi j’ai été élever par mes grands-parents suite à une grosse déconvenue familiale, quand j’avais six, quand j’avais six mois, donc mes grands-parents m’ont récupéré, j’ai du coup j’ai grandi dans entre Aulnay sous Bois et Sevran Beaudottes, donc un environnement qui à l’époque dans 93 était particulièrement chaud, et en fait j’ai énormément de la chance parce que mon grand-père était un travailleur acharné, donc j’ai eu un modèle paternel qui était très très bon, pendant neuf ans puisque à mes neuf ans tout a changé.
Ma grand-mère elle travaille dans le social, donc pareil J’avais un environnement assez stable quand j’étais petit et clairement je ne manquais de rien, j’ai toujours eu les premiers ordinateurs, les premières consoles, j’avais beaucoup de jouets, beaucoup de cadeaux et mes grands-parents ont insisté pour que je fasse mes premières, les premières écoles dans le privé.
Donc j’ai été scolarisé dans le privé catholique, très très jeune alors que voilà, moi je suis pas de j’ai jamais eu de croyance religieuse, mais voilà c’était une école catholique très réputé.
J’ai été mis là-bas donc ça me permettait en fait de voir autre chose que la banlieue et que mes grands-parents s’assurent que même si je pratiquais le handball à Aulnay sous Bois donc il y avait tout il y a vraiment tout, j’avais au moins la scolarité et 6-6-7 heures par jour dans un environnement très stable, très sain etc, c’est vrai que là-bas c’est quand même très bien fréquenté
Donc ça c’est pour le back ground, vraiment de la petite jeunesse.
J’ai vite commencer à pratiquer du sport donc j’ai été, j’ai été en compétition dans le handball avec pleins d’autres personnes et ça a été aussi un certain bagage éducatif, parce que c’est vrai que le sport, moi je trouve que ça apporte beaucoup, de sports collectifs et c’est un permis vite de prendre conscience de plein de choses.
Jusqu’à mes 9 ans c’est passé comme ça, mais à mes neuf ans j’ai subi, j’ai connu le suicide de mon grand-père, donc qui était mon père en fait le seul papa que j’ai jamais eu, et là on m’a appris en fait que ma mère était pas ma mère, donc ma grand-mère était bien ma grand-mère, que mon grand-père était pas mon père mais bien mon grand-père et que en fin de compte j’avais, j’avais une maman que je ne connaissais pas et qu’elle est arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle Dans quelques heures.
Ma vie a basculé, j’ai été déscolarisé après, pendant un an et demi, parce que ma mère ma mère qui arriver de Corse à ce moment-là et qui n’avaient aucune légitimité à mon égard ni en droit ni en faites, m’a kidnappé du jour au lendemain pour qu’on reparte ensemble sur de nouvelles bases entre guillements.
Donc j’ai été déscolariser pendant un an et demi, donc je ne suis pas allée à l’école en ce moment-là, on était en cavale policière parce que c’était un kidnapping averé.
Donc on était obligé de bouger tous les 15 jours un peu partout en France, sur le continent et en Corse, à l’époque ma mère fréquentait un quelqu’un qui était chef d’entreprise en Corse et qui avait des activités plus ou moins légales, donc c’est pareil J’ai très vite été était mouillé dans l’illégalité dans l’argent sale, plus tard dans la drogue, même ma mère a un bagage un bagage pénitencier assez largen elle a fait 4 ans de prison, mon père que j’ai rencontré quand j’avais 14 ans, mon père géniteur il a fait de la prison aussi, son frère a fait du trafic d’armes sur Grenoble, bref, j’ai toujours eu un environnement, en fait rien ne pouvait laisser prédire que Justin pouvait réussir sa vie, honnêtement aujourd’hui moi je parle de réussite et je suis là pour ça et je te remercie pour l’écoute, et si je peux un maximum de gens de gens à prendre conscience de leurs valeurs, je le ferais avec grand plaisir, aujourd’hui moi j’ai aucune prétention, je suis pas riche, je suis riche de qui je suis en fait, je trouve que ma première réussite d’être le papa que je suis aujourd’hui, d’être l’ami que je suis, d’être le grand frère que je suis, d’être le fils que je suis etc, que le salarié que j’étais, chef d’ entreprise que je suis aujourd’hui, parce que je trouve que je suis une personne profondément bonne et rien ne laissait présager que j’avais pouvoir le devenir En fait.
J’ai toujours eu un background très compliqué à part mais 9 premiers années ou vraiment j’ai eu un environnement très stable et ou si ça continuer comme ça j’aurais certainement fait des grandes études, ce n’est pas pour autant que j’aurais été épanoui mais j’aurais eu au moins un cadre académique beaucoup plus stable et beaucoup plus beaucoup plus dynamisé, parce que M’inculper mes grands-parents même si eux même avait quitté l’école très tôt et travailler très très tôt, je pense qu’ils auraient surfer en fait sur le fait que j’ai très bon élève et que j’aurais pu faire de grandes choses dans les études, mais en fait la vie a été tout autrement et depuis l’an 2000 symboliquement, ma vie elle a été décousue complètement en fait, entre la cavale policière, le kidnapping, entre la déscolarisation, le fait de ne pas avoir d’amis parce que merci le cadre stabilité familiale, ma mère était pas maman non plus, enfin j’ai eu quelqu’un de 28 ans en face de moi qui était serveuse de nuit en Corse, se retrouver mère du jour au lendemain, elle savait pas me faire à manger, elle savais pas me punir, elle savait pas, elle arrivait encinquième. Enfin c’était une catastrophe en fait, ma maman commençait maintenant quand elle avait 16 ans, quand j’avais seize ans.
Ce que je rancontais très souvent c’est que ma maman avant mes 16 elle n’avait jamais fait de crêpes, voilà un maman ça fait des crêpes, moi jusqu’à mes 16 ans, j’avais pas de crêpes, j’allais chez mes amis pour voir des crêpes, ma mère, voilà, c’est très compliqué, on a suivi une thérapie collective avec ma mère pour qu’elle puisse avoir une papier et ma garde officielle en 2002 donc deux ans après.
Donc là on a commencé à aborder plein de choses de manière éducative, e,lle a commencé à maman mais c’était en quelque sorte trop tard pour moi, j’avais déjà grandi et déjà à cet âge là j’avais 11 ans, j’en faisais 15-16-17, j’ai toujours fait plus vieux que moi parce que j’avais une certaine ouverture sur les choses et je comprenais les choses, et j’ai vite compris que je pouvais faire comment une personne qui a été élevé dans le mensonge, on l’a acheté dans la trahison jusqu’à très tard parce que si on revient un peu plus tôt à cette interview là j’ai noté que on s’est séparé avec ma compagne et c’est plus elle qui a voulu constituer et c’était très compliqué et du coup c’est aussi une trahison et jusqu’à aujourd’hui je subis des trahisons et en fin de course vraiment rien ne pouvait présager ça et j’ai voulu aller au-delà de déterminisme culturel, affectif, économique parce que je provenais de la banlieue et j’ai voulu outrepasser ça, parce que pour moi il y a qu’un y a qu’un seul truc qui marche, c’est la volonté de ce qu’on veut faire et je me suis dit Justin il y a 2 possibilité, c’était binaire, t’as pas trop possibilité c’est devenir la personne que tu veux devenir et de donner moyen de le faire ou c’est accepté en fait les comptes rendus des psychologues qui m’avait vu à l’époque Il me dit que j’allais finir en prison où j’allais violes des gens où que j’allais me suicider et devenir quelqu’un de pas fréquentable comme ta mère à l’époque, comme ton père à l’époque ou quelqu’un qui va arrêter l’école qui va pas assumer sa fille, qui va pas avoir de travail, qui va voler de l’argent aux gens, et qui sera pas fréquentable, c’était inacceptable pour moi, je voulais devenir quelqu’un et créer un empire, que cee soit un empire affectif, comme un empire business, professionnel pour créer des emplois, pour aider les gens, et pour montrer aux gens que mince, on peut arriver du fin fond des enfers, on peut quand même devenir quelqu’un profondément bon et quand même avoir de l’altruisme et quand même avoir la volonté de vouloir changer les choses et aider un maximum de gens parce que aujourd’hui on a des problématiques de confiance en soi, d’ego, toute la société a pris une dérive qui est pas bonne, d’apparence, de plein de choses et la vrai valeur des gens on les oublie en fait, et tout le monde dans le physique, moi si on se croise demain, je suis grand, je suis chauve, je suis métis, j’ai une barbe, j’écoute du rap, je suis à addictif de la muscu, jamais on pourra se dire qu’il y a une personne comme moi.
Et c’est un truc qui ressors tout le temps dans ma vie, c’est que en fait je ne suis pas ce que je semble être, et ça c’est aussi un truc que je trouve super intéressant c’est de jouer un peu avec la avec les préjugés des gens et leur âme une image de toi qui n’est pas du tout celle que tu es vraiment et de les emmener à changer d’avis, et moi j’ai une boîte à secrets chez moi c’est lui appartenaient ça aussi J’ai une boîte à secrets qui contient des lettres d’ex, d’ex compagne et d’ex-copine, contient des lettres, de des fois de comment dire, des gens que j’ai mentoré dans ma vie, donc des gens qui m’ont suivi en exemple, j’ai des simples collègues de travail, des stagiaires, des Bref… j’ai plein de choses en fait, et ce qui en ressort c’est que je suis quelqu’un de hors du commun, c’est la raison pour laquelle sur mon Facebook et sur mon Instagram mon mot d’ordre, c’est « be different » soyez différents, parce que toute ma vie c’est que ça, je veux que les gens comprennent qu’on on peut être différent parce qu’on est par ce qu’on dégage à l’extérieur et avoir un fond complètement différent et amener les éléments nouveaux à cette vie-là, parce qu’aujourd’hui j’en ai assez des influenceurs à la con, pardonne moi la grossièreté.
J’en ai assez des pseudo influenceurs qui influence qu’ en mal et qui ne montre que des côté négatifs de la vie, j’en assez du matérialisme alors que moi pourtant je suis le première a vouloir de l’argent mais pour pouvoir en faire quelque chose, l’argent c’est pas une fin en soi, l’argent c’est un vecteur qui permettra d’accéder un truc que personne n’a pu m’offrir dans la vie c’est le bonheur, les gens ont été incapables de m’offrir du bonheur, donc comme j’ai pas été était était foutu de trouver du bonheur et de l’amour chez les gens, je vais trouver du bonheur et de l’amour autre part, donc avec l’argent, avec les belles voitures, avec les beaux voyages, avec les belles personnes etc, mais l’argent c’est un moyen, c’est absolument pas une fin. Tous les gens qui vous diront que l’argent c’est une fin, c’est faux, faut pas s’arrêter là dessus, il faut se faire qu’on propre avis des choses et l’ambition c’est très bien, à condition qu’elles soient justement conditionné, en fait et motivés par autre chose, moi je suis ambitieux parce que justement j’ai l’impression de devoir prouver aux gens, de pouvoir prouver des choses aux gens alors que je suis le premier à dire que c’est une erreur, mais je veux quand même moi, prouver des choses aux gens et je veux leur montrer la valeur et je veux qu’ils soient reconnaissant de ça et et ma vie c’est aussi un peu la quête de la reconnaissance.
Il y a beaucoup d’éléments dans ce que je vous transmets actuellement en interview mais, parce que j’ai encore une fois j’ai beaucoup de choses sur le coeur et sur la tête par rapport à ce parcours là et je trouve que j’ai beaucoup de choses à faire dans la vie et c’est aussi un conseil que je donnerais aux gens qui peuvent écouter ce podcast c’est ne sait jamais personne ne vous découragez, ne laissez jamais personne vous dire que vous êtes pas capable de faire quelque chose, ne laissez jamais les gens vous vous rabaissez quoi que ce soit, vous avez une valeur qui vous est propre, peut-être que vous vous avez même pas conscience commencez à prendre conscience en vos, moi j’ai une petite fille, que aujourd’hui elle a 9 ans, à la maison tous les soirs je lui fait un speech de motivation depuis qu’elle a zéro ans, tous les soirs dans le lit je fais des petits caresses dans le dos et je lui dis à quelqu’un c’est une fille merveilleuse, qu’elle en doit être consciente à quel point elle est belle, et à quel point elle ne doit pas laisser qui que ce soit la rabaisser, aujourd’hui a beaucoup de personnes dans le marché de la séduction et le marché sentimentale, j’aimerais que ma fille evite ces gens-là et ça il faut le reconnaître, donc tous les gens qui vous rabaisse vous les écarter, tous les gens qui ont des ondes négatives vous les écarter, tous les gens qui croient pas en vous, vous les écartez et si vous êtes le seul foutu indécis sur cette terre à pouvoir croire en vous, euh bah soyez le seul c’est pas grave allez-y coûte que coûte et soyez buter s’il faut mais, si vous avez un objectif aller le chercher et laisser pas qu’on vous rabaisse. Et il y a un film qui parle de ça c’est « À la recherche du bonheur » avec Will Smith, où Will Smith dit à son fils, sur le terrain de basket qui n’arrivera pas être basketteur et après il s’en veut grave et il dit pardon j’étais idiot à te dire ça mais ne laisse jamais personne te dire que tu pourras pas faire et ça c’est un personnage aussi très important comme série, Je sais pas si vous la connaissez c’est a série « Lost » à l’époque avait cartonné, des mecs qui arrivent sur des terres, voilà je pense que tu la connais, il y a un personnage qui était un personnage extrêmement important qui était charnière de cette série qui s’appelait John Locke, Jean Locke c’est un philosophe empirique, je suis un grand fan de la philosophie parce que j’avais un excellent prof à l’époque en terminale, d’ailleurs je lui enverrais ce podcast, un petit clin d’œil.
Et en fait John Locke dans cette série-là lui aussi dit ça, c’est un mec qui est handicapé qui quand il arrive sur l’île il est plus handicapé pour un miracle du ciel, et le gars en fait il penser qu’il était handicapé et il avait plein de business a lancé en fait et il prenait que des stops, par des banques et des indépendants etc, parce que les gens disait, monsieur vous êtes handicapé Vous ne pouvez pas faire ça et lui disais « Ne me dites pas ce que je ne peux pas faire ».
Et ça à garder le en tête, vous avez votre cerveau, vous avez votre cœur, ne fait pas preuve d’attentisme et de passivité, vous avez tout ce qu’il vous faut, n’attendez pas que Dieu ou que qu’une autre occasion se présente pour pouvoir faire les choses, vous avez tout ce qu’il vous faut, vous avez un cerveau et même s’il vous manque un bras c’est pas grave, regardez les paralympics vous allez voir avec un bras on fait des merveilles.
Merci beaucoup Justin, en tout cas ce qui est sûr c’est que tu fais preuve d’un très grand enthousiasme et ça fait vraiment plaisir à entendre.
Est-ce que tu avais des personnes dans ton entourage qui t’ont aidé entre guillemets prendre l’ascension sociale ou à réussir… Est-ce qu’il y a eu peut-être des profs, des amis ou des autres personnes ?
Alors c’est une excellente question qui va rejoindre un point essentiel, c’est pour moi en fait la vie, on a tous notre conception de la vie, pour moi la vie c’est des rencontres en fait, c’est vraiment des rencontres et c’est pas… ça fait un peu plus c’est ce que je veux dire, je pense profondément que les gens que vous rencontrez vont influencer votre vie, alors en bien ou en mal ce sera à vous de bien choisir de vous entourer, de sélectionner votre environnement et le catégoriser parce que une personne qui vous apporte des très bonne vibes, d’un point de vue émotionnel et de très très mauvaises économiquement, donc ça ce sera à vous de catégoriser votre environnement, mais oui j’ai rencontré des personnes magnifiques et en fait j’en parlais encore hier soir avec ma meilleure amie, moi je suis quelqu’un de très sensible pourtant encore une fois quand on me voit on ne me croit pas, Je fais 1m86, 86 kilos, 87 actuellement,
encore une fois j’écoute du rap et on se dit, no le mec il est chauve barbu, il est pas sensible ce gars la, c’est un mec qui prend gens que des idiots et non en fait je suis très très sensible de mon vécu, de mon passé et de part, le fait que justement j’ai jamais, on m’a toujours fais du mal en fait, et je sais pas je me sens un sorte de sensibilité chez moi qui ressorte fréquemment, notamment par la musique, par exemple on peut en parler musique, pour moi une muse la musique, mais en fait j’ai rencontré des gens dans ma vie qui était absolument extraordinaire et vraiment au sens propre, extraordinaire parce qu’il m’ont apporter quelque chose de pas ordinaire en fait et étonnamment, alors il y a des profs, voilà, les profs aujourd’hui, moi je suis en contact permanent ou de manière ultra rare avec 3-4 professeurs que j’ai eu dans ma vie dont prof de philo, dont prof d’espagnol que j’adore, dont un prof d’histoire que j’avais au lycée qui était génial, qui est passé à « Questions Pour un champion » c’était un extrême gauchiste convaincu et il m’a apporté une vision de l’histoire particulière et je le remercierai jamais assez, une prof de français aussi au lycée que j’ai adoré, qui était d’une sensibilité hors du commun, il y a aussi des gens plus dans le business, voilà, j’ai très récemment des gens que j’ai rencontré dans le business qui m’ont apporté des points de vue, qui m’ont porté une sorte de mentoring et des points de vue très spécifique, j’ai eu des rencontres affectives, forcément j’ai une ex, déjà mon ex compagne qui m’a apporté le plus beau cadeau de la vie qui est ma fille, aujourd’hui on est en contact très particulier, comme tous les couples qui se séparent, mais ça a été aussi quelqu’un qui m’a apporté des choses particulières et encore aujourd’hui en fait on vit avec ça, j’ai une Aix après pendant 3 ans qui m’a énormément aidé parce que j’étais à la rue à ce moment la, parce que j’étais en pleine reconversion professionnelle, J’allais rentrer à l’armée, je m’étais blessé enfin bref, c’est très compliqué, elle a été là pour moi, et je la remercierai jamais assez, j’ai mes meilleurs amis que je connais depuis ma deuxième vie, depuis que j’ai douze ans, je les connais, donc c’est vraiment mes amis d’enfance que j’ai dans ma vie depuis 17 ans et qui font partie de moi avec qui j’ai changé plein de plein de souvenirs plein de vacances, pleins de machins et c’est et c’est génial d’avoir ce petit répere là, et voilà et j’ai ma fille ma fille, inconsciemment elle me booste énormément, donc c’est aussi quelque part une certaine rencontre qui me permet de vivre ma vie, d’une certaine manière, après dans le business pur comme on est quand même là pourquoi d’entreprenariat si tu veux j’ai eu, peut-être, alors dernièrement, très récemment une rencontre incroyable qui pour ne pas la citer est dans les cinquante plus grandes fortunes de France, avec un groupe qui pése plus d’un milliard d’euros avec un chiffre personnelle a plus de 300 millions d’euros, je l’ai rencontré pendant plusieurs minutes et justement moi qui désire avoir beaucoup d’argent et qui désire monter un empire financier et un empire économique, ça m’a permis de pouvoir voir ce quu existait, voilà, j’ai eu en face de moi quelqu’un qui pesait financièrement très très lourd, qui savait ce qu’il voulait, qu’il savait ce qu’il voulait pas et j’ai eu, voilà un exemple de ce que je pouvais devenir.
Et en fait ce genre de rencontre là ça permet de réajuster un peu son curseur, voilà, parce que encore une fois, quand on devient riche du jour au lendemain on peut perdre la tête, mais quand on construit quelque chose, je pense qu’on a la tête froide et justement on a un pouvoir décisionnaire, on sait où on va aller, et ses rencontres là sont importantes aujourd’hui, grâce à internet, on pêut même rencontrer des gens virtuellement, et on peut même mieux les connaître que des gens qu’on fréquente tous les jours, et ça c’est assez pratique, et moi qui êcote des podcasts, qui suit des incubateurs de Start-up depuis très longtemps, qui a rencontré beaucoup de personnes dans le cadre de mes business, j’ai voulu lancer une salle de sport, lancer un restaurant, j’ai voulu lancer plein de trucs, donc moi dès le début ça j’en ai un plein des refus bancaire, j’en au pris une vingtaine, mais vraiment une vingtaine au sens propre, donc tous ces tous ces rendez-vous là moi je vois, je voyais des banquiers qu’ils m’ont dit non dans les pires cauchemars, donc en fait c’est aussi les rencontres et ont qui ont aiguillé mes choix, et en fait ces mecs, là ils étaient à la base conditionné par leur poste, et par ce qu’il devait faire, il croyait, je pense, visuellement il croyait beaucoup mes projets mais en fait ça n’aura pas ça n’a jamais eu lieu, alors est ce qu’il y a plusieurs façons de voir les choses, est ce que c’était parce que mon projet ne tenait pas la route, et en fait les mecs m’ont rendu service, moi je pensais que j’avais une encore mieux à faire, et moi aujourd’hui j’ai 29 ans et je me rends compte qu’en fait je pense de projet en projet et si tu veux la la probabilité que ça éclate et que ça déchire tout, c’est pire en pire, j’ai l’impression qu’il y a une proportionnalité qui augmente qui qui augmente, je travaille avec des personnes toujours plus qualifié, toujours plus compétentes qui ont un réseau toujours plus grand, et là j’ai atteint mon paroxysme en fait et j’ose espérer que dans pas très longtemps, je vais enfin pouvoir m’éclaté avec un très grand groupe, monter une super startup et changer la vie de millions de personnes et ça c’est grâce à mes rencontres, voilà.
C’est génial, justement tu en as un petit peu parler des défis auxquels tu as dû faire face, mais est ce qu’il en a spécifiquement auquel tu as dû faire fasse du fait de ton milieu social d’origine, et si oui comment les as-tu surmonter ?
Alors comme je disais moi je suis anti-victimisation, mais c’est vrai qu’un moment donné il y a des choses qui sont factuel et des choses qu’ils ne sont pas.
Alors moi aujourd’hui si on se rencontre en soirée, n’importe quoi, on croirait pas que je viens de la banlieue parisienne, encore une fois parce que mes grands-parents la sagesse d’esprit de mettre dans le privé rapidement à l’école et et étonnamment et je le dis avec un certain sourire, le seul bagage du 93, que j’ai, c’est le fait savoir se battre et le fait d’écouter du rap, voilà je suis un grand fan de Booba, depuis que je suis tout petit, j’ai été élevé et j’ai grandi sur du Booba, donc c’est en fait c’est le seul héritage que j’ai, outre l’héritage culturel du fait de préjugé personne et traîner avec des juifs, avec des Noirs, des Arabes, des Chinois et que ça me posait aucun problème qu’aujourd’hui j’arrive pas à comprendre que ça puisse poser problème aux gens, qui n’ont jamais croisé des juifs d’Arabes de Noirs etc.
C’est un problème politique, plus qu’autre chose en fait mais pour être tout à fait honnête, je ne crois pas avoir eu des difficultés dans ma vie à cause de ça, alors est ce que je m’en suis persuadée ou pas je sais pas, est ce que j’ai voulu ne pas perdre temps là-dessus, je ne pourrais pas te le dire, en tout cas j’estime avec une certaine froideur que j’ai pas eu de difficulté par rapport à sa.
Les difficultés que j’ai eu, on était des difficultés relationnelles parce que c’était très très dur pendant longtemps d’avoir des amis et tout et c’était compliqué, des difficultés professionnelles, parce que oui c’est vrai que t’as des délit de faciès qui se mettent en place, comme les gardiens de la paix on peut tirer une hypothèse là-dessus, quand j’ai passé mes examens pour être officielle, Enfin quand j’ai passé la préparation aux concours pardon pour être officier à l’armée, j’ai eu un entretien avec un de mes chefs j’avais 12 de moyenne général, le mec il m’a dit c’est ce sera pas assez, alors que la moyenne du concours c’est 8, le mec je vais regarder, vous vous foutez pas de moi quoi, J’ai 4 points en plus en préparation alors que j’avais composé mes devoirs sans internet au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée, dans des conditions déplorables, 12 de moyenne général mais c’est pas ça passera pas quoi, ça passait ça passait en plus les concours c’est un concours L j’avais anglais, espagnol avec les coefficients de dingue, moi je suis trilingue donc je l’aurais eu en tout cas l’admissibilité de la mission c’est à l’oral, c’est encore autre chose, mais je pense que si delit faciés qui a eu c’était la moment là, on m’a dit oui c’est compliqué fait autre chose, donc après je me suis blessé, Film de la vie ou quoi et j’ai été contraint de faire autre chose, mais en tout cas c’est ça qui est aujourd’hui c’est que il faut pas fait d’heures sup pour compter le nombre de l’officiers noires ou assimilés qui sortent de l’école, il e n’a pas des masses.
Donc déjà ça c’est un problème, après j’ai eu des difficultés professionnelles pures ça veut dire sur les investissements, j’ai voulu en 2017, ouvrir un club sportif nouvelle génération avec une carte matériel diététique à l’intérieur, j’ai pris 9 refus bancaires en 2018, j’ai voulu en 2019, pardon, j’ai voulu racheter le club dont je m’occupais en direction salariés, le club me couté que 40 000 euros, j’ai demandé 40 000 euros à la banque, après avoir obtenu plusieurs refus bancaires sur un prêt de 100 000 euros, j’ai demandé à la fin 40 000 euros avec un soutien de la BPI et d’initiatives 77, et on m’a dit non, des choses qui n’arrivent jamais en fait, si tu sondes autour de toi ça n’arrive pas, demander 40 000 euros à une banque pour racheter un club sportif qui est dans le positif, ça n’arrive pas, moi on m’a dit non, donc peut-être que c’était pas pour moi ce truc la, j’ai relevé le défi de fou, quand on m’a dit, voilà j’ai j’ai fait des choses qui était dingues et étonnamment il y a ces preuves.
Alors est ce que et c’est dû à mon background que personne ne connaît, peut-être qu’il ressent inconsciemment, peut-être, je ne sais pas mais moi je suis quelqu’un tu l’as dit d’enthousiaste, de très actif, de proactifs, je parle de voilà je suis un moteur pour les gens en fait et j’ai toujours été un moteur et même pour moi quand je me contente d’un truc, j’y vais et je ferme les yeux quoi dans toutes les contraintes, toutes les barrières d’entrée-sortie me semble largement surmontable, et l’impossible is nothing c’est vrai et il y avait un truc que j’avais vu passer sur Facebook sur un post, il y avait marqué impossible en français donc impossible remarquer en anglais, the « word instead says the opposite » et c’est vrai quand tu prends impossible en fait, tu le décompose c’est im possible, je suis possible et on disait en fait même ce mot n’a pas de sens parce que impossible dit que tout est possible en fait, donc moi je suis parti de cette miette de personne qui pense que tout est possible vraiment vraiment avec du temps et de l’engagement, donc là-dessus il y a pas de souci, je pense que tout est surmontable et si vous êtes conscient et là je parle aux auditeurs, si vous vous pensez que votre votre background, votre environnement de banlieue, de familles monoparentales nombreux parce qu’on prend pas aussi moi, j’ai une mère célibataire, j’ai toujours une mère célibataire on essaie dans la famille 4 papas différents donc le monoparentale je connais très très bien j’ai pas de souci, en plus mère elle est typé, tout mes fréres sont blancs,
donc c’est pareil, je suis arrivé moi à un moment donné ou dans un village de campagne où j’étais le seul noir, qui à été très compliqué, les mecs qui regardait TF1 tous les midi c’était la catastrophe les noir.
Donc tout ça en fait ça n’existe que si vous y croyez , c’est un peu comme les peurs, ça n’existe que si vous croyez , si vous êtes convaincu que vous partez avec un desavantage et un handicap, vous vous tirez une balle dans le slip c’est évident, mais partez en conditions de réussite, partez en conditions de réussite, dites-vous que votre votre environnement, votre passée, ne constitue rien et que les gens en face de vous ne peuvent pas le voir ça.
Donc faites un travail sur vous, moi je suis en train de bosser sur un business pour améliorer le capital confiance des gens, faites un travail sur vous, augmentez votre capital de confiance et allez-y en vous disant que vous y aller normalement et que vous avez des choses à apporter, que ce soit pour avoir un job, pour avoir une augmentation, pour avoir une un poste à responsabilité, juste pour la séduction, vous voyez quelqu’un tu vois dans la rue, aller voir, n’ayez pas peur du non, quan on vous préjuge n’ayait pas peur de ça c’est la pire des choses le regret, donc là dessus moi, pour moi mon background, ma banlieue parisienne c’est qu’une force en fait et quand vous l’envisagez comme une force, ça ne sera qu’une force.
Génial Justin tu as même répondu a ma dernière question, c’était vraiment, est ce que tu avais des conseils à donner à nos auditeurs et tu en as déjà donné. Tu veux peut-être en rajouter ou ou c’est bon ?
Croyez en vous, lacher pas les bras, la vie elle est trop dure et justement, vous savez et vous allez en convenir de ça, c’est l’exemple que je prends quand on est célibataire, quand tu es célibataire et qu’on branche une nana ou un mec on se prend des râteaux, on se prend râteau sur rateau, parce que il y a un espèce de environnement charismatique qui se met en place quand on est célibataire on voit qu’on est à la recherche de quelque chose, et comme par hasard quand on trouve quelqu’un notre vie plus ou moins sérieux là on a dû succes avec le filles, et en fait c’est la loi des séries les gars, il faut y croire quand je dis les gars c’est en maniéré général, je dis guys en anglais, les gars les filles tous les auditeurs, croyez en vous et c’est la loi des séries, si vous êtes dans une logique positive d’avancé et de réussite et ce soit une petite ou une grosse, la réussite dépend que de vous-même. En fait c’est la première question que j’ai posée à Fabien quand il m’a contactée je dis, mais le principe même de la réussite et le succès avec c’était quoi en fait, qu’est ce que tu veux entendre, parce que tu vois un mec qui gagne 10 000 euros par mois ça ne sera pas moi nn fait, un mec qui roule en qui roulent en Aston Martin c’est pas moi non plus, un mec qui a un poste de cadre générale pour Danone qui gére un portefeuille de 12 millions d’euros c’est pas moi, donc par contre la réussite elle dépend que de vous, si vous pensez avoir réussi votre vie parce que vous avez atteint votre niveau financier, salariale si vous avez votre femme et trois enfants, si vous avez réussi à vous marier, si vous avez, tant mieux tant mieux, la réussite c’est interpersonnelle.
Arrêtez de vous comparer, arrêter d’être complexé par encore une fois tous ces influenceurs, ou tous css gens qui vous manque une partie de leur vie qui et je peux vous dire j’en connais des influenceurs qui en fait en vrai elle super emmerdante, la vie d’influenceurs, ils sont a chier C’est pour ça qu’il passe en temps sur téléphone portable, arrêtez de croire qu’ils ont une vie de rêve, c’est pas vrai, j’en ai encore vu moi là j’étais en vacances à Miami, comme tout le monde demandait pour partir en vacances donc je me suis endetté pour partir en vacances, j’ai passer des super vacances et j’ai vu un mec qui était pseudo influenceur, il se faisait chier avec sa nana un match de basket. Voilà.
Ne vous comparez pas, vivez votre vie et il y a que deux questions qui sont bonnes pour vous et je vais vous les donner, Pour moi c’est ce cas de la réussite.
La première question c’est Qu’est ce que je veux faire ? où je veux aller ? Quel est mon objectif ? Répondez-y, si c’est avoir un camping-car, rouler en X6, ça c’est le mien, si vous voulez avoir un nouveau job, avoir une augmentation, trouver une femme, trouver un homme, vous reconvertir dans telle religion, faire du yoga, c’est votre objectif, il peut en avoir plusieurs, mais il faut les listés d’accord, détaillé les faut qu’il soit claires pour vous et qui vous apparaissent comme évidente dans votre conscience.
Question numéro 2 quel et mon objectif et quand votre objectif il est défini La deuxième question qui qui on ressort et c’est pareil, gardez ça en tête les amis c’est,
Qu’est ce que je suis prêt à mettre en place pour y arriver ? Quel moyen je suis prêt à capitaliser pour y parvenir, c’est les deux seules fichues questions auxquelles vous devez répondre quand ça va pas dans vos têtes ou quand ça va bien, ces 2 questions : où est ce que je vais et qu’est ce que je suis prêt à mettre en place ? Si moi demain je veux avoir une baraque à La Rochelle, ça me coute 400 000 euros il faut aller chercher 400 000 euros.
Qu’est-ce que je suis prêt à faire pour 400 000 euros ? Il faut que je travaille, oui mais il faut que je travaille H24, il faut que je fasse des concessions sur ma famille, si demain je veux avoir un poste à la Réunion, il faut que j’oublie mes amis, il faut que machin, il faut que truc, et tout ça c’est ça dépend que de vous que de la réponse, la réponse à la première question donc définissez vos objectifs, ils peuvent être plus ou moins grands au niveau de votre avancement dans la vie ça peut être des tous petis objectifs : Arrêtez de fumern c’est un objectif, Qu’est-ce que je suis prêt à mettre en place pour arrêter de fumer ? Est ce que je suis conscient que si j’arrete de fumer je prends du poids ? Ça c’est une hypothèse non négligeable ? Est ce que je suis conscient ça et que du coup je suis prêt à faire plus de sport à faire un effort sur la bouffe, etc.
Ces 2 seules questions, garder les en tête et si je peux vous donner un conseil super important, Quand votre objectif ? Vos objectifs sont définis ? Afficher les chez vous ? Mettez les en fond d’écrans dans vos smartphones, mettez le en fond d’écran sur l’ordinateur de bureau et de travail, mettez-les en post-it dans votre chambre, dans votrr boite aux lettre, dans votre cuisine mettez-les partout, il faut que votre objectif dès lors qu’il est vraiment important pour vous et qu’il définit une sorte de progression pour vous, et d’ascenseur social justement, il faut que ce ça devienne une une obsession.
Comme je dis en anglais « obsession is the key » pensez-y matin midi et soir, il faut que votre environnement l’accepte ça, si vous avez une femme, des enfants, vous êtes marié pas mariés, il faut que les gens acceptent, c’est vos choix de vie et comme je dis un peu brutalement, quand même, pardon mon expression un peu grossiere, on est né tout seuls comme des cons et on meurt tout seuls comme des cons, et ça c’est la vérité, vous avez une vie à faire et le plus important c’est justement comme je disais tout à l’heure, la recherche du bonheur.
Donc si vous êtes pas heureux ça marchera pas, si vous êtes pas heureux personnellement, émotionnellement, économiquement, socialement, religieusement, spirituellement ça ne marchera pas.
Donc faites votre quête du bonheur ou demi bonheur au moins votre niveau et après, accepte d’être entourée Il y a trop de gens qui sont en couple ils sont pas prêts à être en couple, trop de gens qui font des enfants ils sont pas prêt a avoir des enfants, trop de gens qui monte des business ils sont pas prêts à monter des business, quand on a 40 000 euros de côté c’est pas pour autant qu’on doit monter un business on va développé ses compétences et son savoir être, on doit être sûres de pouvoir apporter des choses, on doit être sûres de pouvoir gérer son business, de pouvoir mettre en relation, de communiquer etc, quand on quand on gratte un ticket de bingo et qu’on gange 100 000 euros on est pas prêt pour ça, donc avant d’avancer à tout le monde on réfléchit un petit peu et on crée des stratégies pour pouvoir gérer sa nouvelle vie etc.
Faites toujours preuve d’assiduité et de conscience de vous-même et avant de passer à autre chose et avant de d’étaler votre vie avant, d’ouvrir votre coeur et votre tête, c’est beaucoup trop important, on parle d’un équilibre de vie et il y a beaucoup trop de gens qui le font qu’ils le font à tort, et ça finit mal et je parle pas des suicides ou la ça finit vraiment mal, je parles de burn out, je parle de dépression etc, et ça c’est que à cause de gens qui ne gére pas leurs sentiments et qui gère pas leur vie parce qu’ils ça va trop vite, ou parce qu’ils arrivent par procuration.
J’ai cité Idriss Aberkane qui est quelqu’un de contestable, de controversé mais qui a été très très bon sur sa conférence et qu’ils des choses parfaitement sensé, il dit ça vient pas de lui mais c’est un relais, il dit il y a deux types de pouvoir, le pouvoir qu’on a sur nous-même, et le pouvoir qu’on a sur les autres, si vous n’avez pas de pouvoir sur vous même qui a du pouvoir sur vous ?
Votre environnement, les autres, donc là-dessus il faut être formel, si vous avez pas votre vie les hommes en faire à la place, et là c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres avec l’expression que sympa et qu’en fait vous avez trouvé des gens de votre environnement qui vont profiter de votre vie, vos situation et qui vont influencer vos choix par rapport ce qu’ils veulent venir de qu’ils veulent que vous deveniez en fait, et pas n’importe que vous voulez devenir et là c’est la la c’est la fin, parce que qu’on arrive 65 ans, que je vis par procuration ça marche pas et on meurt avec des regrets et c’est super dommage, moi dans le cadre de mes coaching sportifs, j’encadrer beaucoup de seniors donc aux dela de 65 ans Il y a beaucoup de gens qui on le regret et c’est vraiment dommage, c’est vraiment dommage parce que en fait à c’est à dire c’est beaucoup plus compliqué de changer les choses quand on a 20-25-30-35-40 ans même, on peut changer les choses, si on voit juridiquement parlant 45 ans on est a 20ans de la retraite vous imaginez 20 ans , c’est énorme, c’est-à-dire que mis bout à bout on est un quart un cinquième, de sa vie donc en fait, c’est considérable, donc il n’est pas trop tard, vous pouvez changer les choses, mais ça faut que ça parait que ça vienne de vous du coup Voilà donc faut ça part de vous et il faut que vous sachiez que vous sachiez exactement là où je voulais aller ce que vous voulez faire et avec qui vous voulais le faire.
Un grand merci Justin, pour ton temps et cette cette interview, j’ai bien aimé la conclusion qui est finalement on est à la recherche du bonheur et que la réussite c’est la quête du bonheur, c’est une très belle conclusion. Merci beaucoup.
Avec grand plaisir, merci beaucoup.
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