Témoignages mobilité sociale ascendante

Témoignages Mobilité sociale ascendante

Cette page regroupe des témoignages sur des personnes ayant bénéficié d’une mobilité sociale ascendante (autrement dit, pris l’ascenseur social).

Ils ont tous un point commun : ils ont cru en eux.

Alors stop à l’autocensure, toi aussi tu peux réussir !

Oui, c’est possible, d’autres l’ont fait avant toi !

D’autres témoignages de mobilité sociale réalisés via notre podcast : 

Je m’appelle Nabil. Je viens de Saint Raphael dans le VAR (83). J’ai vécu pendant 13 ans dans une banlieue HLM près de Lyon (38). J’ai effectué ma scolarité dans un collège ZEP avant de déménager sur la côte d’Azur. Je suis un fils d’ouvrier issu de la 3ème génération d’immigration maghrébine. Je ne connaissais pas les parcours d’excellence auparavant et doit beaucoup à mon professeur de français au Lycée qui m’a informé et expliqué les parcours d’excellence, ainsi que leurs débouchés. Il m’a aussi fait confiance, ce qui m’a permis d’éviter l’auto-censure. J’ai ainsi tenté le concours pour intégrer Sciences Po Paris. Concours que j’ai réussi en étant dispensé des écrits. J’ai aussi été admis à la prépa Henry IV et à Dauphine. Je dois ainsi cette « réussite » scolaire à ce professeur qui m’a soutenu, aidé et informé. Même si le chemin reste semé d’embuche. Je reste déterminé à mes objectifs. C’est cette détermination qui m’a permis d’être assistant parlementaire à l’Assemblée Nationale pour un élu. Et maintenant je suis pour une durée de 6 mois, chargé de communication et relation presse pour le groupe SRC à l’Assemblée Nationale en parallèle de mes études.

Nabil

Saint Raphael (83)

nawel bellour ascenseur social

Nawel est originaire de Lorient en Bretagne. En échec scolaire au lycée, avec un passage dans trois lycées différents et un redoublement, Nawel a pu poursuivre ses études en droit à l’Université Panthéon-Assas et en économie à Sciences Po.

Nawel

Brest

Après avoir arrêté les études à 17 ans pour monter un magazine, Charles a repris le chemin de l’école à 21 ans. Aujourd’hui, en plus de ses activités d’élève-avocat, Charles est éditorialiste au Point ainsi qu’à RMC-BFM TV. Il est également l’auteur de plusieurs livres.

Charles

Paris

Originaire de Seine-Saint-Denis, Akim a 24 ans et est étudiant au sein de la London School of Economics. Après un parcours en ZEP, Akim est aujourd’hui élève-avocat et diplômé de prestigieuses formations en droit des affaires. Du fait de son parcours, il s’intéresse aux méthodes et outils permettant de résoudre les problèmes rencontrés par les jeunes étudiants.

Akim

Saint denis (93)

D’origine sociale « défavorisée », selon la formule euphémistique en usage, je n’ai jamais mis les pieds dans un lycée. Après le Brevet des collèges, j’ai été orienté vers des études industrielles, et ai obtenu un BEI (Brevet d’études industrielles) puis un BTS (Brevet de technicien supérieur), ceci dans les années 60. Je n’ai donc jamais mis les pieds dans un lycée et je ne possède pas le bac, qu’il soit professionnel ou autre.

Je suis rentré à l’université sur équivalence et, après une première année certes difficile (où quatre ou cinq de mes compagnons en BTS ont échoué), j’ai suivi un parcours universitaire classique jusqu’à la thèse de troisième cycle, et au doctorat d’Etat. J’ai pu financer ces études grâce à un poste de maître d’internat (de « pion ») puis d’enseignant du secondaire.

Ma carrière s’est ensuite effectuée en tant que chercheur au CNRS, puis d’enseignant-chercheur en tant que Professeur des Universités. J’ai publié plus de 500 articles scientifiques, édité et publié plusieurs livres. J’ajoute, pour les initiés, que mon nombre de citations a dépassé le chiffre de 11 000, que mon h-index est de 54, et que, évidemment, je suis un citoyen du monde.

Gerard

Je viens d’un milieu très modeste (parents sans diplôme, père ouvrier, jamais d’études dans ma famille), et aussi très peu médiatisé : on parle toujours des banlieues mais jamais du milieu rural.
J’ai fais des études supérieures, c’était très difficile car pas du tout encouragé ni valorisé par ma famille, au-delà des problèmes financiers.
J’ai travaillé pendant 10 ans dans un grand groupe de service aux entreprises et l’année dernière j’ai effectué une réorientation professionnelle vers les métiers à impact sociaux et environnementaux.
J’aurais bien aimé avoir des exemples comme ça quand j’étais jeune !

Sophie

Issu d’un milieu rural

Ces personnages célèbres ayant réussi à prendre une mobilité sociale ascendante

Bon là les exemples ce sont des personnes d’un certain âge…

Mais bientot on trouvera ici des plus jeunes. D’ailleurs en écoutant le podcast vous verrez des personnes plus proches de vous en terme d’age

L’ancien président de la République Georges Pompidou, originaire d’une famille auvergnate pauvre, a réussi le concours de l’École normale supérieure avant de connaître le destin que l’on connaît. 

Albert Camus, fils d’un ouvrier agricole, obtint son agrégation de philosophie et décrocha le prix Nobel de littérature en 1957. Il adressa alors une émouvante lettre à son instituteur, en le remerciant pour la main tendue “à l’enfant pauvre qu’il était”.

 

Plus proche de nous, 

Jean-Marie Cavada, député européen et ancien journaliste. Orphelin, a été encouragé à poursuivre ses études par un instituteur

Rachida Dati, député UMP, fille de maçon.

Ascenseur Social, Association loi 1901.

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